Après quatre années de croissance, en 2002 le secteur de la construction a vu sa production diminuer de 0,7% en volume dans le bâtiment et de 2% dans les travaux publics. Malgré tout, l'Insee estime que la construction a bien résisté et devrait retrouver une croissance positive grâce au logement.
Selon la dernière enquête de l'Insee, dans le secteur du bâtiment, la construction de logements est redevenue l'élément moteur de la croissance tandis que la construction de bâtiments non résidentiels se repliait. Pour 2003, la tendance devrait rester la même, en raison de la pénurie de logements locatifs dans les grandes villes.
L'Insee estime que la construction a "bien résisté" si l'on tient compte des niveaux "élevés atteints depuis 1999 et maintenus jusqu'en 2001". Il en a résulté un maintien de l'emploi (1.260.000 personnes au 31 décembre 2002), les ajustements effectués n'ayant porté que sur les effectifs intérimaires qui sont passés de 114.000 en 2001 à 106.000 équivalents-temps plein l'an dernier.
Le logement neuf demeure bien orienté depuis 1999 avec des mises en chantier annuelles dépassant les 300.000 unités. L'an dernier, elles se sont élevées à 303.000, dont 192.000 logements individuels et 111.000 logements collectifs, chiffres qui en 2003 devraient respectivement être portés à 191.000 et 110.000.
Progression des revenus des ménages, niveau d'intérêt bas, prêt à taux zéro et divers dispositifs d'amortissements destinés aux propriétaires bailleurs sont autant de facteurs qui ont contribué à la bonne tenue de la construction neuve.
Avec 63% de mises en chantier en 2002, la maison individuelle est le secteur le plus porteur tandis que le logement collectif recule légèrement (-1%), baisse essentiellement due au logement locatif social avec 41.000 logements neufs en 2002 contre 44.000 un an plus tôt.
Les mesures de relance du logement social ont en effet été réorientées en 2002 vers des opérations d'acquisition-amélioration, en raison de la loi SRU (solidarité et renouvellement urbain) qui impose un quota de 20% de logements sociaux aux communes de plus de 3.500 habitants. Celles-ci ont, par mesure d'économies et de rapidité, préféré acquérir des logements à réhabiliter.
L'activité entretien-rénovation de logements, qui avait atteint des niveaux très élevés en 2000 et 2001, a résisté avec une baisse limitées (-1,1% en volume), observe l'Insee.
Le bâtiment non résidentiel a régressé de 6,6% en 2002 après deux années de forte progression (+12% en 1999, +15% en 2000) et une année de stabilité (+1% en 2001). La baisse la plus forte enregistrée concerne les bureaux (-20%), suivie par les bâtiments industriels (-9%). Les commerces stagnent. Pour 2003, les perspectives pour ce secteur demeurent à la baisse.
Dans les travaux publics, la régression des investissements des collectivités locales a entraîné un ralentissement des commandes. La production a régressé de 2% en 2002, après +6,5% en 2000 et +2,6% en 2001. Un recul qui provient également du secteur privé (essentiellement des travaux de terrassements, voirie et réseaux divers) dû à la chute de la construction neuve non résidentielle.
Les seuls investissements en hausse l'an dernier ont été effectués par les grandes entreprises du secteur des transports: Réseau ferré de France (RFF) avec le TGV Est, la RATP, le Port autonome du Havre...
L'Insee estime que la construction a "bien résisté" si l'on tient compte des niveaux "élevés atteints depuis 1999 et maintenus jusqu'en 2001". Il en a résulté un maintien de l'emploi (1.260.000 personnes au 31 décembre 2002), les ajustements effectués n'ayant porté que sur les effectifs intérimaires qui sont passés de 114.000 en 2001 à 106.000 équivalents-temps plein l'an dernier.
Le logement neuf demeure bien orienté depuis 1999 avec des mises en chantier annuelles dépassant les 300.000 unités. L'an dernier, elles se sont élevées à 303.000, dont 192.000 logements individuels et 111.000 logements collectifs, chiffres qui en 2003 devraient respectivement être portés à 191.000 et 110.000.
Progression des revenus des ménages, niveau d'intérêt bas, prêt à taux zéro et divers dispositifs d'amortissements destinés aux propriétaires bailleurs sont autant de facteurs qui ont contribué à la bonne tenue de la construction neuve.
Avec 63% de mises en chantier en 2002, la maison individuelle est le secteur le plus porteur tandis que le logement collectif recule légèrement (-1%), baisse essentiellement due au logement locatif social avec 41.000 logements neufs en 2002 contre 44.000 un an plus tôt.
Les mesures de relance du logement social ont en effet été réorientées en 2002 vers des opérations d'acquisition-amélioration, en raison de la loi SRU (solidarité et renouvellement urbain) qui impose un quota de 20% de logements sociaux aux communes de plus de 3.500 habitants. Celles-ci ont, par mesure d'économies et de rapidité, préféré acquérir des logements à réhabiliter.
L'activité entretien-rénovation de logements, qui avait atteint des niveaux très élevés en 2000 et 2001, a résisté avec une baisse limitées (-1,1% en volume), observe l'Insee.
Le bâtiment non résidentiel a régressé de 6,6% en 2002 après deux années de forte progression (+12% en 1999, +15% en 2000) et une année de stabilité (+1% en 2001). La baisse la plus forte enregistrée concerne les bureaux (-20%), suivie par les bâtiments industriels (-9%). Les commerces stagnent. Pour 2003, les perspectives pour ce secteur demeurent à la baisse.
Dans les travaux publics, la régression des investissements des collectivités locales a entraîné un ralentissement des commandes. La production a régressé de 2% en 2002, après +6,5% en 2000 et +2,6% en 2001. Un recul qui provient également du secteur privé (essentiellement des travaux de terrassements, voirie et réseaux divers) dû à la chute de la construction neuve non résidentielle.
Les seuls investissements en hausse l'an dernier ont été effectués par les grandes entreprises du secteur des transports: Réseau ferré de France (RFF) avec le TGV Est, la RATP, le Port autonome du Havre...