Dans sa dernière note de conjoncture publiée mercredi, lInsee vise une croissance de 1,5% en 2005, une prévision nettement inférieure à celle du gouvernement, elle-même révisée en baisse mardi à environ 2%. Dans ce contexte pessimiste, la construction sen sort plutôt bien bénéficiant d'un rythme de croissance proche de celui de 2004, à 2,7%.
«Nous avons révisé notre prévision de croissance, nous attendons maintenant une croissance en 2005 de 1,5%. De ce fait, l'année 2005 ne sera pas un bon millésime en termes de croissance. Mais, nouvelle rassurante, la croissance a plié, elle n'a pas rompu», a résumé mercredi lors d'un point presse Michel Devilliers, responsable du département conjoncture de l'Insee. La faute en incombe au premier trimestre 2005, durant lequel l'activité a été beaucoup plus faible que prévu par l'institut : elle n'a atteint que 0,2%, contre 0,6% prévu encore en mars. C'est ce chiffre qui a été revu en baisse.
«Les deux aléas négatifs qui entouraient le scénario développé dans la note de conjoncture de mars 2005 se sont simultanément concrétisés», commente lInsee. Effectivement, le pétrole est demeuré amarré au-delà des 50 dollars le baril et la demande interne des partenaires européens «sest enlisée, entravant la reprise qui sétait engagée». Si les fondamentaux internes de léconomie française «nont pas cédé», cette détérioration de lenvironnement ramènerait toutefois la croissance trimestrielle du PIB début 2005 autour de 0,2%-0,3%, «progression insuffisante pour ébranler à elle seule linertie actuelle du taux de chômage».
Activité soutenue du BTP
Sur lensemble de lannée, la production totale augmenterait de 1,7%. Lactivité ralentirait nettement dans lindustrie manufacturière (+0,7% après +2,3% en 2004). En revanche, la construction, les services marchands et le commerce conserveraient un rythme de croissance proche de celui de 2004, supérieur à 2,0%.
Au premier trimestre de 2005, lactivité dans la construction a augmenté plus rapidement quau cours des trimestres précédents (+0,7% après +0,5% et +0,6% aux troisième et quatrième trimestres de 2004). Alors que lactivité du bâtiment demeure relativement soutenue, celle des travaux publics sest fortement redressée (+1,6% après -0,2%). Cette amélioration dans les travaux publics «a été favorisée par le redressement de linvestissement des administrations publiques et, dans une moindre mesure, des sociétés non financières». La demande de logements des ménages, «bénéficiant toujours de dispositions fiscales et de conditions de financement avantageuses» est restée dynamique. De même, linvestissement en bâtiment des sociétés non financières et des administrations publiques a continué de progresser. Les autorisations de construire des logements poursuivent leur tendance à la hausse. Elles sont également bien orientées dans le non résidentiel.
Par ailleurs, les prévisions de mises en chantier des promoteurs immobiliers interrogés en avril sont favorables. De plus, dans lenquête bâtiment de mai, les carnets de commandes demeurent très bien garnis, à 6,3 mois demploi à temps plein des effectifs. Enfin, les anticipations des entrepreneurs de travaux publics interrogés en avril se redressent. Ainsi, le secteur de la construction continuerait dêtre dynamique au cours des prochains trimestres (entre +0,7% et +0,8% par trimestre, soit +2,7% sur lannée, comme en 2004).
«Les deux aléas négatifs qui entouraient le scénario développé dans la note de conjoncture de mars 2005 se sont simultanément concrétisés», commente lInsee. Effectivement, le pétrole est demeuré amarré au-delà des 50 dollars le baril et la demande interne des partenaires européens «sest enlisée, entravant la reprise qui sétait engagée». Si les fondamentaux internes de léconomie française «nont pas cédé», cette détérioration de lenvironnement ramènerait toutefois la croissance trimestrielle du PIB début 2005 autour de 0,2%-0,3%, «progression insuffisante pour ébranler à elle seule linertie actuelle du taux de chômage».
Activité soutenue du BTP
Sur lensemble de lannée, la production totale augmenterait de 1,7%. Lactivité ralentirait nettement dans lindustrie manufacturière (+0,7% après +2,3% en 2004). En revanche, la construction, les services marchands et le commerce conserveraient un rythme de croissance proche de celui de 2004, supérieur à 2,0%.
Au premier trimestre de 2005, lactivité dans la construction a augmenté plus rapidement quau cours des trimestres précédents (+0,7% après +0,5% et +0,6% aux troisième et quatrième trimestres de 2004). Alors que lactivité du bâtiment demeure relativement soutenue, celle des travaux publics sest fortement redressée (+1,6% après -0,2%). Cette amélioration dans les travaux publics «a été favorisée par le redressement de linvestissement des administrations publiques et, dans une moindre mesure, des sociétés non financières». La demande de logements des ménages, «bénéficiant toujours de dispositions fiscales et de conditions de financement avantageuses» est restée dynamique. De même, linvestissement en bâtiment des sociétés non financières et des administrations publiques a continué de progresser. Les autorisations de construire des logements poursuivent leur tendance à la hausse. Elles sont également bien orientées dans le non résidentiel.
Par ailleurs, les prévisions de mises en chantier des promoteurs immobiliers interrogés en avril sont favorables. De plus, dans lenquête bâtiment de mai, les carnets de commandes demeurent très bien garnis, à 6,3 mois demploi à temps plein des effectifs. Enfin, les anticipations des entrepreneurs de travaux publics interrogés en avril se redressent. Ainsi, le secteur de la construction continuerait dêtre dynamique au cours des prochains trimestres (entre +0,7% et +0,8% par trimestre, soit +2,7% sur lannée, comme en 2004).