La ventilation naturelle a pu être possible grâce à la forme atypique du bâtiment et sa volumétrie presque triangulaire en "cheminée". L'air s'engouffre dans les sous-sols, et l'air chaud est rejeté en toiture. "Des persiennes en verre à chaque étage contrôlent le flux d'air et sont connectées au système d'entretien du bâtiment." Cela a permis de réduire les besoins en climatisation, dans une ville où les températures peuvent atteindre 45 degrés certains jours d'été. Des économies d'énergie sont permises grâce à cette ventilation, des façades ouvrantes et une conception thermique passive. "Des persiennes actionnées sur toute la hauteur de la façade ponctuant l'orientation à l'ouest, capables de protéger entièrement le bâtiment contre les apports solaires en été", ajoute l'agence. Parmi les autres conceptions en faveur d'une architecture plus durable, on note que les eaux de pluie sont réutilisées et reconnectées aux systèmes existants, et que le bâtiment existant de l'hôtel de ville a été restauré pour ce projet, en suivant la loi de 1995 sur la minimisation et la gestion des déchets.

 

"Le projet a enfin inclus des stratégies ambitieuses pour protéger, soutenir ou régénérer l'écologie des sites. Nous avons conservé et réutilisé la couche arable du site. L'ensemble (Phive et sa place en vis-à-vis) dispose d'espaces végétaux intérieurs et extérieurs. Il filtre toute la poussière urbaine de l'eau entrant dans le système d'eaux pluviales", conclut Manuelle Gautrand Architecture.

 

 

 

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