Dans une tribune publiée jeudi par Libération, le Pdg de Nexity, Alain Dinin, affirme que la baisse des prix de l'immobilier «n'interviendra que si l'offre est supérieure à le demande, ce qui est loin d'être le cas».
Nicolas Sarkozy souhaite «une France de propriétaires». Dans une tribune publiée jeudi par Libération, Alain Dinin pose la question «comment y parvenir ?».
Selon le Pdg de Nexity, quatre chantiers sont à ouvrir «prioritairement». Le foncier constructible, qu'il qualifie de «matière première» de l'immobilier, est notoirement «insuffisant». Il dénonce «l'absence de moyens de traitement des autorisations de construire» et «la faiblesse des capacités de financement des infrastructures». Il préconise un «meilleur accompagnement de l'Etat pour les collectivités locales dans les défis urbains».
La capacité de production est le second chantier alors que les carnets de commandes sont «saturés» et que la «main d'oeuvre et l'encadrement» sont confrontés à «une insuffisance croissante». «Il est illusoire de penser que les entreprises de bâtiment resteront compétitives en matière de prix et de délai», affirme Alain Dinin, en préconisant une politique de «densification urbaine». D'après lui, «il est plus facile et plus économique d'ajouter un étage plutôt que de construire un deuxième immeuble».
Troisième chantier : la diversité du logement et la mixité sociale qui «passe par la mixité urbaine». «Il faut ouvrir la construction de logements sociaux à l'intervention conjuguée des promoteurs privés», plaide Alain Dinin en «exigeant d'eux des engagements clairs et précis sur les prix».
Enfin, en ce qui concerne les prix, le Pdg de Nexity estime que «la réduction des intérêts d'emprunt» annoncée par le gouvernement «n'est pas une fin en soi». Il demande «un effort plus profond, plus complet» et préconise «des mécanismes de dissociation du foncier et du bâti» susceptibles d'accroître la solvabilité des acquéreurs aux revenus modestes.
Selon le Pdg de Nexity, quatre chantiers sont à ouvrir «prioritairement». Le foncier constructible, qu'il qualifie de «matière première» de l'immobilier, est notoirement «insuffisant». Il dénonce «l'absence de moyens de traitement des autorisations de construire» et «la faiblesse des capacités de financement des infrastructures». Il préconise un «meilleur accompagnement de l'Etat pour les collectivités locales dans les défis urbains».
La capacité de production est le second chantier alors que les carnets de commandes sont «saturés» et que la «main d'oeuvre et l'encadrement» sont confrontés à «une insuffisance croissante». «Il est illusoire de penser que les entreprises de bâtiment resteront compétitives en matière de prix et de délai», affirme Alain Dinin, en préconisant une politique de «densification urbaine». D'après lui, «il est plus facile et plus économique d'ajouter un étage plutôt que de construire un deuxième immeuble».
Troisième chantier : la diversité du logement et la mixité sociale qui «passe par la mixité urbaine». «Il faut ouvrir la construction de logements sociaux à l'intervention conjuguée des promoteurs privés», plaide Alain Dinin en «exigeant d'eux des engagements clairs et précis sur les prix».
Enfin, en ce qui concerne les prix, le Pdg de Nexity estime que «la réduction des intérêts d'emprunt» annoncée par le gouvernement «n'est pas une fin en soi». Il demande «un effort plus profond, plus complet» et préconise «des mécanismes de dissociation du foncier et du bâti» susceptibles d'accroître la solvabilité des acquéreurs aux revenus modestes.