Selon une étude de la banque Goldman Sachs révélée par le Wall street journal, la crise touchant l'immobilier commercial aux Etats-Unis pourrait être bien plus longue que celle de l'immobilier résidentiel.
La crise financière qui touche l'immobilier commercial aux Etats-Unis pourrait durer deux ans, et engendrer une chute des prix entre 21 et 26%, selon une étude de la banque Goldman Sachs publiée par le Wall Street Journal.
Cette crise pourrait donc durer plus longtemps que celle des crédits subprime. Selon William Tanona, analyste chez Goldman Sachs, des dépréciations totales de 7,2 milliards de dollars devraient toucher des banques telles Bear Stearns, Citigroup, JP Morgan Chase, Lehman Brothers, Merrill Lynch ou encore Morgan Stanley au cours du premier trimestre 2008 : en effet, ces banques ont une exposition à l'immobilier commercial à hauteur de 141 milliards, à cause du jeu des crédits, des titres adossés à ces crédits des biens qu'elles détiennent.
Selon le Wall street journal, la souscription de titres adossés aux crédits immobiliers commerciaux avait triplé au cours des quatre dernières années, pour atteindre 294,8 milliards en 2007. Pour l'instant, ils ont chuté de 5% par rapport à l'an dernier. En revanche, les des titres adossés à des crédits hypothécaires résidentiels ont perdu 50% sur la même période.
Cette crise pourrait donc durer plus longtemps que celle des crédits subprime. Selon William Tanona, analyste chez Goldman Sachs, des dépréciations totales de 7,2 milliards de dollars devraient toucher des banques telles Bear Stearns, Citigroup, JP Morgan Chase, Lehman Brothers, Merrill Lynch ou encore Morgan Stanley au cours du premier trimestre 2008 : en effet, ces banques ont une exposition à l'immobilier commercial à hauteur de 141 milliards, à cause du jeu des crédits, des titres adossés à ces crédits des biens qu'elles détiennent.
Selon le Wall street journal, la souscription de titres adossés aux crédits immobiliers commerciaux avait triplé au cours des quatre dernières années, pour atteindre 294,8 milliards en 2007. Pour l'instant, ils ont chuté de 5% par rapport à l'an dernier. En revanche, les des titres adossés à des crédits hypothécaires résidentiels ont perdu 50% sur la même période.