ANALYSE. Même si des progrès indéniables ont été réalisés, ces dernières années, sur la supervision du marché de l'assurance-construction, le gros de la vague des sinistres non-indemnisés du fait de l'écroulement d'assureurs en libre prestation de services (LPS) serait toujours devant nous.


"Où en est-on dans la vague des sinistres non-indemnisés ? Nous avons tendance à penser que le pire est à venir compte tenu de la durée des risques." C'est Ludovic Daugeron, responsable juridique et conformité de Planète CSCA, syndicat des courtiers d'assurance, qui l'a affirmé ce 14 octobre 2020. Il s'exprimait dans le cadre d'une conférence consacrée à la crise déclenchée par la chute d'assureurs intervenant en libre prestation de services (LPS), en particulier sur le marché français de l'assurance-construction. L'idée de ce rendez-vous, organisé par les souscripteurs internationaux de Paris (Sip), était d'établir un point d'étape sur l'évolution de la situation, trois ans après la mise en run-off d'Elite insurance, et plus de deux ans après la chute du courtier grossiste SFS.

 

Un "problème récurrent de non-achèvement des chantiers"

 

Il vous reste 84% à découvrir.
Ce contenu est réservé aux abonnés
Déja abonné ? Se connecter
Abonnez-vous maintenant pour le lire dans son intégralité
Et bénéficiez aussi :
D’un accès illimité à tous les articles de Batiactu
D’une lecture sans publicité
De toutes les interviews et analyses exclusives de la rédaction
actionclactionfp