Le projet de budget 2005 du ministère de l'Ecologie a été adopté dans la nuit de jeudi à vendredi à l'Assemblée nationale. Il est marqué par une baisse de 5% qui se répercuteront sur les crédits de l'Ademe.
D'un montant de 825,3 millions d'euros, ce budget est en baisse de 3,63% par rapport à 2004. A prix constants, les crédits reculent de 5%.
C'est le plus petit budget de l'Etat derrière celui du ministère de la Jeunesse et des sports et sa part du budget national (0,28%) est encore en baisse par rapport à l'année en cours (0,3%).
Le ministre de l'Ecologie, Serge Lepeltier (UMP) a néanmoins tenté de faire bonne figure en rappelant qu'il avait obtenu de Bercy la promesse d'une rallonge de 141 millions d'euros pour décembre prochain, dans le cadre du futur collectif budgétaire.
Ces crédits supplémentaires serviront pour l'essentiel (130 millions) à renflouer l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME), qui est financée à 80% par le ministère de l'Ecologie et est chargée de mettre en oeuvre le "Plan climat" de lutte contre l'effet de serre.
Cet établissement public "se trouve dans une situation difficile", a concédé M. Lepeltier. Il "doit faire face aujourd'hui à des engagements pris entre 2000 et 2002 qui n'étaient pas couverts par des crédits de paiement", a-t-il précisé, en citant le chiffre de "plus de 300 millions" d'engagements.
M. Lepeltier évoquait des autorisations de programmes (autorisations d'établir des programmes pluriannuels d'investissement) accordées par l'Etat à l'ADEME en 2000, 2001 et 2002, qui n'ont pu être effectivement financées.
Selon des experts, ces engagements actuellement en panne de trésorerie concernent notamment les déchets. L'ADEME s'était engagée à aider de nombreuses collectivités locales à introduire la collecte sélective des ordures ménagères et à moderniser leurs décharges.
Pour sa part l'ancien ministre de l'Environnement Yves Cochet (Verts) a fustigé la diminution des crédits de l'ADEME en 2005 qui perd, selon lui, "le tiers de ses moyens" en un an. "L'ADEME, bras armé de la politique climatique" de la France, "est massacrée", a-t-il estimé.
"On voudrait la disparition du ministère, on ne s'y prendrait pas mieux", a déclaré de son côté Patrick Braouezec (PCF). "Le budget de votre ministère diminue au même rythme que se dégrade notre environnement", a estimé pour sa part Geneviève Perrin-Gaillard (PS).
C'est le plus petit budget de l'Etat derrière celui du ministère de la Jeunesse et des sports et sa part du budget national (0,28%) est encore en baisse par rapport à l'année en cours (0,3%).
Le ministre de l'Ecologie, Serge Lepeltier (UMP) a néanmoins tenté de faire bonne figure en rappelant qu'il avait obtenu de Bercy la promesse d'une rallonge de 141 millions d'euros pour décembre prochain, dans le cadre du futur collectif budgétaire.
Ces crédits supplémentaires serviront pour l'essentiel (130 millions) à renflouer l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME), qui est financée à 80% par le ministère de l'Ecologie et est chargée de mettre en oeuvre le "Plan climat" de lutte contre l'effet de serre.
Cet établissement public "se trouve dans une situation difficile", a concédé M. Lepeltier. Il "doit faire face aujourd'hui à des engagements pris entre 2000 et 2002 qui n'étaient pas couverts par des crédits de paiement", a-t-il précisé, en citant le chiffre de "plus de 300 millions" d'engagements.
M. Lepeltier évoquait des autorisations de programmes (autorisations d'établir des programmes pluriannuels d'investissement) accordées par l'Etat à l'ADEME en 2000, 2001 et 2002, qui n'ont pu être effectivement financées.
Selon des experts, ces engagements actuellement en panne de trésorerie concernent notamment les déchets. L'ADEME s'était engagée à aider de nombreuses collectivités locales à introduire la collecte sélective des ordures ménagères et à moderniser leurs décharges.
Pour sa part l'ancien ministre de l'Environnement Yves Cochet (Verts) a fustigé la diminution des crédits de l'ADEME en 2005 qui perd, selon lui, "le tiers de ses moyens" en un an. "L'ADEME, bras armé de la politique climatique" de la France, "est massacrée", a-t-il estimé.
"On voudrait la disparition du ministère, on ne s'y prendrait pas mieux", a déclaré de son côté Patrick Braouezec (PCF). "Le budget de votre ministère diminue au même rythme que se dégrade notre environnement", a estimé pour sa part Geneviève Perrin-Gaillard (PS).