Selon une étude réalisée par la direction des études économiques du Crédit Agricole, le prêt immobilier pourrait enregistrer une baisse dici 2009. Les raisons avancées : laugmentation des prix de la pierre, la solvabilité des ménages et laugmentation des taux dintérêt.
La production de prêts à lhabitat a du plomb dans laile, si lon en croit les prévisions du Crédit Agricole. Daprès une étude réalisée par la banque, cette année sera marquée par un net recul de loctroi de crédits immobiliers. Le Crédit agricole prévoit en effet une baisse de 8% en 2008 et de 6% en 2009. De fait, les stocks de crédits en cours -déduction faite des remboursements -se remplissent moins vite (12.6% en un an au 1er janvier 2008, contre 14.7% lannée précédente). Une décélération qui ne serait pas près de sarrêter, dautant que «la production de crédits habitat est désormais en recul», précisent les auteurs de lanalyse qui chiffrent la baisse à 6.5% en un an.
Les taux se resserrent
«Les prix sont en effet devenus trop élevés et les taux de crédit remontent peu à peu», précise le rapport, ce qui a pour effet de dégrader la solvabilité des acheteurs potentiels et de les rendre plus regardants à lachat. Conséquence, les stocks de biens gonflent et les logements mis en vente partent moins vite. Les banques quant à elles font face à la crise financière qui sévit depuis plusieurs mois. Pour sécuriser leurs opérations, elles remontent les taux des crédits immobiliers, augmentent leurs marges sur les prêts dits «risqués» et deviennent plus exigeantes en terme dapport personnel. Pas de quoi faciliter lemprunt immobilier pour les particuliers !
Un essoufflement qui devrait néanmoins épargner les crédits à la consommation compte tenu du dynamisme constant de la consommation des ménages. «Lencourt des crédits de trésorerie pourrait ainsi progresser de 4.8%m fin 2008 et 5% fin 2009» , selon les auteurs de létude. Du mieux par rapport à 2007 où lencourt de ces crédits était resté en hausse modérée (3.9% contre 7.5% en 2006).
Les taux se resserrent
«Les prix sont en effet devenus trop élevés et les taux de crédit remontent peu à peu», précise le rapport, ce qui a pour effet de dégrader la solvabilité des acheteurs potentiels et de les rendre plus regardants à lachat. Conséquence, les stocks de biens gonflent et les logements mis en vente partent moins vite. Les banques quant à elles font face à la crise financière qui sévit depuis plusieurs mois. Pour sécuriser leurs opérations, elles remontent les taux des crédits immobiliers, augmentent leurs marges sur les prêts dits «risqués» et deviennent plus exigeantes en terme dapport personnel. Pas de quoi faciliter lemprunt immobilier pour les particuliers !
Un essoufflement qui devrait néanmoins épargner les crédits à la consommation compte tenu du dynamisme constant de la consommation des ménages. «Lencourt des crédits de trésorerie pourrait ainsi progresser de 4.8%m fin 2008 et 5% fin 2009» , selon les auteurs de létude. Du mieux par rapport à 2007 où lencourt de ces crédits était resté en hausse modérée (3.9% contre 7.5% en 2006).