Le coût moyen des salariés en termes d'immobilier va baisser en 2011, d'après une étude réalisée par BNP Paribas Real Estate et l'Essec : de 15.767 euros en moyenne en 2008, il devrait passer à 13.629 euros en 2011. Surprise, le coût d'occupation par salarié est même plus avantageux dans les immeubles neufs.
Le coût immobilier moyen par salarié devrait baisser en 2011, selon BNP Paribas Real Estate qui a mené une étude avec l'Essec portant sur «L'indicateur de coût immobilier moyen global par salarié». Selon cette étude, le coût annuel d'un salarié pourrait passer de 15.767 euros en 2008 à 13.629 euros en moyenne en 2011.
Cet indice, calculé selon les hypothèses d'évolution et l'Indice du coût de la construction, diffère beaucoup selon le secteur d'activité de l'entreprise. En effet, dans le neuf, le salarié d'une entreprise dans le secteur du conseil coûtait en moyenne 6.658 euros par an en 2008 (contre une estimation de 5.888 euros en 2011), alors qu'un salarié dans le même type d'immeuble, mais travaillant dans les activités de la banque, des assurances ou de la gestion financière coutaît 14.193 euros en 2008 (12.544 euros en 2011). «Pour un même effectif salarié, le partage des bureaux pratiqué généralement pour les consultants permet de réduire la surface totale nécessaire», explique l'étude.
Etonnament, les résultats font état de coûts plus élevés dans les immeubles de seconde main. En effet, selon les mêmes hypothèses, le salarié dans le secteur du conseil représentait un coût annuel moyen de 7.040 euros en 2008 (contre 6.091 euros en projection sur 2011), et un salarié dans la banque, les assurances ou la gestion financière coûtait 15.767 euros en 2008, une somme ramenée à 13.629 euros à l'horizon 2013. Ce résultat serait dû aux ratios d'occupation utilisés, qui sont plus élevés dans les immeubles de seconde main (21 m2 par salarié, contre 18 m2 dans le neuf pour les salariés de banques). «Ainsi, il peut être plus avantageux de s'implanter dans un immeuble neuf, dont le loyer/m2 sera plus élevé, mais dont la flexibilité permettra une meilleure optimisation des surfaces», estime l'étude.