Dans un rapport rendu public lundi, la Cour des comptes dénonce le flou qui entoure la politique de la ville du gouvernement et conclut à l'impossibilité d'évaluer l'action du ministère de Claude Bartelone.
Objectifs imprécis, absence de chiffrage "précis et incontestable" du montant des crédits affectés, manque de coordination des différents ministères... dans son dernier rapport, la Cour des comptes est très sévère envers la politique de la Ville qu'elle qualifie d'ambiguë. "Il faudrait placer le ministère de la Ville en situation d'assurer réellement son rôle de coordination interministérielle", conclut-elle notamment.
Le rapport a étudié sept sites "historiques" de la politique de la ville, qui reçoivent 60% des crédits du ministère : Roubaix et Tourcoing dans le Nord-Pas de Calais, Le Mantois (Val Fourré), Clichy-Montfermeil (Cité des Bosquets), Grigny (La Grande-Borne Grigny 2) en Ile-de-France, Vaulx-en-Velin, Vénissieux (Les Minguettes) en Rhône-Alpes et les quartiers Nord et le centre-ville de Marseille.
Si de "bonnes pratiques" sont relevées ça et là, l'absence d'objectifs définis et les "déficiences du système d'information" n'ont pas permis de procéder à une "véritable évaluation" indique la Cour des comptes.
"L'enchevêtrement des accords" (contrats de ville, grands projets de ville, contrats locaux de sécurité, contrats éducatifs) "tend à rendre l'ensemble peu lisible, parfois pour les acteurs eux-mêmes" précise le rapport qui préconise que "l'énergie dépensée à faire fonctionner de manière satisfaisante ce système sophistiqué serait mieux utilisée à mettre en oeuvre des opérations concrètes dans un système contractuel allégé".
Le rapport a étudié sept sites "historiques" de la politique de la ville, qui reçoivent 60% des crédits du ministère : Roubaix et Tourcoing dans le Nord-Pas de Calais, Le Mantois (Val Fourré), Clichy-Montfermeil (Cité des Bosquets), Grigny (La Grande-Borne Grigny 2) en Ile-de-France, Vaulx-en-Velin, Vénissieux (Les Minguettes) en Rhône-Alpes et les quartiers Nord et le centre-ville de Marseille.
Si de "bonnes pratiques" sont relevées ça et là, l'absence d'objectifs définis et les "déficiences du système d'information" n'ont pas permis de procéder à une "véritable évaluation" indique la Cour des comptes.
"L'enchevêtrement des accords" (contrats de ville, grands projets de ville, contrats locaux de sécurité, contrats éducatifs) "tend à rendre l'ensemble peu lisible, parfois pour les acteurs eux-mêmes" précise le rapport qui préconise que "l'énergie dépensée à faire fonctionner de manière satisfaisante ce système sophistiqué serait mieux utilisée à mettre en oeuvre des opérations concrètes dans un système contractuel allégé".