RÉFLEXION. Dans un contexte de crise du logement, de méfiance citoyenne vis-à-vis des pouvoirs publics et de pressions économiques, la qualité architecturale est parfois questionnée. Aux Assises franciliennes de l'architecture, élus, experts et militants ont rappelé son statut d'intérêt public.


Comment garantir une qualité architecturale, qui soit d'utilité publique ? La question était débattue aux Assises franciliennes de l'architecture, organisées par le Conseil régional de l'Ordre des architectes, le 25 mars 2025, à Paris. Plusieurs experts et décideurs ont discuté de cette notion, dans un contexte de tensions économiques et de crise climatique.

 

Franck Fontaine, le maire de Mézières-sur-Seine, une commune de 3.800 habitants dans les Yvelines, estime que "les élus doivent à tout prix écouter les sachants". L'édile, également maçon, l'affirme : "Je sais construire et lire des plans. Beaucoup de projets sont mal construits dans notre territoire. C'est pourquoi j'ai choisi de toujours consulter l'architecte des bâtiments de France (ABF) de notre secteur, garante de la qualité des projets".

 

Pour Franck Fontaine, "le couple maire-ABF est essentiel. Je préviens tous les promoteurs que j'écoute toujours l'avis consultatif de l'ABF. Cette dernière est présente aux rendez-vous fixés entre les promoteurs et la Ville. Cela permet d'obtenir de beaux projets, qui aboutissent", raconte-t-il.

 

Maire bâtisseur

 

La municipalité de cette commune située à 40 km à l'ouest de Paris, en grande couronne rurale, organise des consultations et réunions publiques en amont des opérations immobilières.
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