Le salon Interclima qui se tiendra à Paris, à partir du mardi 5 février, fera la part belle à l'environnement et aux économies d'énergies. Une occasion pour Batiactu de se pencher sur les énergies renouvelables qui, selon un projet de directive européenne, devront représenter 21% de l'électricité française à l'horizon 2010.
Le projet de directive européenne est ambitieux et fixe pour la France un objectif de 21% d'électricité d'origine renouvelable en 2010, alors que la production est aujourd'hui de 15%. L'objectif de l'Europe est de passer de 6% à 12% en 2010 la part des énergies renouvelables dans la consommation européenne d'énergie.
Mais conçu pour une production centralisée, le réseau français d'électricité n'est pas adapté pour une production décentralisée. Il semble que des investissements importants sont à prévoir pour tenir l'objectif. Cette situation favorise d'ailleurs le développement d'installations individuelles non raccordées au réseau.
Hormis l'électricité hydraulique, la France utilise donc encore peu les énergies renouvelables. Les différences avec nos voisins européens sont éloquentes.
Ainsi, en 1999, l'énergie d'origine éolienne représentait 22 MW, alors que la production était de 4445 MW en Allemagne ou de 1742 MW au Danemark. Notons que la directive européenne prévoit que la filière éolienne française doit produire 14 000 Mégawatts.
Le constat est le même au niveau de l'énergie solaire. La surface de capteurs solaires thermiques installés en France était de 674 milliers de m², alors qu'elle est de 3 100 milliers m² en Allemagne ou de 2 650 milliers m² en Grèce.
Enfin, la puissance générée par le solaire voltaïque n'est que de 10 MW en France alors qu'elle est de 66 MW en Allemagne et de 18,6 MW en Italie.
Le solaire thermique
A l'exemple de l'Allemagne, le développement du solaire thermique ne peut s'opérer que grâce à des subventions de l'Etat. Le marché du solaire thermique est croissant en France depuis la mise en place du Plan Soleil mi-1999 (jusqu'en 2006). Le nombre d'installations nouvelles de production solaire d'eau chaude sanitaire a été de 800 en 2000 et se situera entre 1500 et 2000 en 2001 (50% en maisons individuelles et 50% en habitat collectif). En 1999, le marché était occupé par trois producteurs spécialisés. En 2001, une dizaine de fabricants français et européens se sont implantés sur ce marché.
Plan soleil
Les pouvoirs publics en association avec les régions françaises ont lancé un important effort de promotion et de prime pour développer les chauffes eau solaire.
Une installation solaire permet d'économiser 50% d'énergie (surtout pour l'eau chaude), mais ce n'est pas la première raison invoquée dans le choix du solaire. Les décideurs font plutôt référence à l'écologie et aux aides financières de l'Etat lesquelles sont en outre perçues comme une garantie de la qualité des produits mis sur le marché.
Les produits présentés sont plus attrayants et un effort est fait par les fabricants pour une intégration harmonieuse des capteurs dans le bâti (ex : les capteurs Velux harmonisés avec les fenêtres de toit).
Le solaire photovoltaïque
Le marché se partage entre des groupes de dimensions européennes. Les solutions proposées concernent la production d'électricité non raccordée au réseau. Les brise-soleils rigides ou orientables posés en façade sont habillés de capteurs (Kawneer, SAB International), des toitures en panneaux métalliques comportent des éléments de même aspects supportant des capteurs (Rheinzinc). Des vitrages feuilletés comportent un feuil doté de capteurs qui transforment l'énergie solaire tout en protégeant les locaux contre la lumière et la chaleur (Saint Gobain Glass).
L'énergie géothermique
Les circuits de chauffage basse température par les planchers se raccordent à des pompes à chaleur sur circuits enterrés ou sur sondes verticales. Quelques industriels français sont bien implantés sur ce créneau avec une offre de qualité.
Le chauffage au bois
Structuré autour de trois catégories - chauffage individuel, bois ou bi-énergie - le marché actuel est en redéveloppement depuis la tempête de 99 et la hausse des prix du pétrole depuis octobre 2000.
La consommation connaîtra encore une augmentation significative dans les années à venir : la consommation en énergie va augmenter de 20 à 50% dans les prochaines décennies. Les réseaux ne pourront pas assumer seul cette croissance. La production a usage particulier doit se développer et le marché français, encore en retard, est probablement le plus ouvert et le plus demandeur en Europe.
Mais conçu pour une production centralisée, le réseau français d'électricité n'est pas adapté pour une production décentralisée. Il semble que des investissements importants sont à prévoir pour tenir l'objectif. Cette situation favorise d'ailleurs le développement d'installations individuelles non raccordées au réseau.
Hormis l'électricité hydraulique, la France utilise donc encore peu les énergies renouvelables. Les différences avec nos voisins européens sont éloquentes.
Ainsi, en 1999, l'énergie d'origine éolienne représentait 22 MW, alors que la production était de 4445 MW en Allemagne ou de 1742 MW au Danemark. Notons que la directive européenne prévoit que la filière éolienne française doit produire 14 000 Mégawatts.
Le constat est le même au niveau de l'énergie solaire. La surface de capteurs solaires thermiques installés en France était de 674 milliers de m², alors qu'elle est de 3 100 milliers m² en Allemagne ou de 2 650 milliers m² en Grèce.
Enfin, la puissance générée par le solaire voltaïque n'est que de 10 MW en France alors qu'elle est de 66 MW en Allemagne et de 18,6 MW en Italie.
Le solaire thermique
A l'exemple de l'Allemagne, le développement du solaire thermique ne peut s'opérer que grâce à des subventions de l'Etat. Le marché du solaire thermique est croissant en France depuis la mise en place du Plan Soleil mi-1999 (jusqu'en 2006). Le nombre d'installations nouvelles de production solaire d'eau chaude sanitaire a été de 800 en 2000 et se situera entre 1500 et 2000 en 2001 (50% en maisons individuelles et 50% en habitat collectif). En 1999, le marché était occupé par trois producteurs spécialisés. En 2001, une dizaine de fabricants français et européens se sont implantés sur ce marché.
Plan soleil
Les pouvoirs publics en association avec les régions françaises ont lancé un important effort de promotion et de prime pour développer les chauffes eau solaire.
Une installation solaire permet d'économiser 50% d'énergie (surtout pour l'eau chaude), mais ce n'est pas la première raison invoquée dans le choix du solaire. Les décideurs font plutôt référence à l'écologie et aux aides financières de l'Etat lesquelles sont en outre perçues comme une garantie de la qualité des produits mis sur le marché.
Les produits présentés sont plus attrayants et un effort est fait par les fabricants pour une intégration harmonieuse des capteurs dans le bâti (ex : les capteurs Velux harmonisés avec les fenêtres de toit).
Le solaire photovoltaïque
Le marché se partage entre des groupes de dimensions européennes. Les solutions proposées concernent la production d'électricité non raccordée au réseau. Les brise-soleils rigides ou orientables posés en façade sont habillés de capteurs (Kawneer, SAB International), des toitures en panneaux métalliques comportent des éléments de même aspects supportant des capteurs (Rheinzinc). Des vitrages feuilletés comportent un feuil doté de capteurs qui transforment l'énergie solaire tout en protégeant les locaux contre la lumière et la chaleur (Saint Gobain Glass).
L'énergie géothermique
Les circuits de chauffage basse température par les planchers se raccordent à des pompes à chaleur sur circuits enterrés ou sur sondes verticales. Quelques industriels français sont bien implantés sur ce créneau avec une offre de qualité.
Le chauffage au bois
Structuré autour de trois catégories - chauffage individuel, bois ou bi-énergie - le marché actuel est en redéveloppement depuis la tempête de 99 et la hausse des prix du pétrole depuis octobre 2000.
La consommation connaîtra encore une augmentation significative dans les années à venir : la consommation en énergie va augmenter de 20 à 50% dans les prochaines décennies. Les réseaux ne pourront pas assumer seul cette croissance. La production a usage particulier doit se développer et le marché français, encore en retard, est probablement le plus ouvert et le plus demandeur en Europe.