Les ministères de la Ville et du Logement ont annoncé que le 1 % logement va investir massivement dans le financement des démolitions de HLM et construction de logements, à raison de 30 milliards de francs (4,57 milliards d'euros) sur cinq ans.
"C'est une petite révolution culturelle pour le dispositif du 1 %", dit-on au ministère délégué à la Ville, où l'on se félicite par ailleurs de cette manne supplémentaire pour le programme de rénovation urbaine lancé par le gouvernement.
La convention qui sera signée prochainement entre l'Etat et les partenaires sociaux (Union d'économie sociale pour le logement au nom du MEDEF et syndicats) prévoit notamment l'attribution de 3 milliards de francs (0,46 milliards d'euros) par an sur cinq ans pour les démolitions d'immeubles dans les quartiers défavorisés.
Ce financement permettra d'accélérer le rythme des démolitions, que le gouvernement veut porter à 30.000 par an (10.000 étaient annoncées en 2001), ainsi que le traitement des copropriétés dégradées.
Le deuxième volet de la convention prévoit la création d'une société foncière qui réalisera des logements "intermédiaires", pour introduire un peu plus de mixité sociale dans les quartiers où n'existent jusqu'à présent que des HLM. Le 1 % y consacrera 3 milliards de francs (0,46 milliards d'euros) par an sur cinq ans.
Enfin, les étudiants boursiers (467.000) vont bénéficier, comme les salariés, du Locapass dès cette rentrée universitaire 2001, qui leur permettra d'accéder au logement sans le versement d'un dépôt de garantie, tout en permettant au bailleur d'être couvert en cas d'impayés.
Cette convention, dit-on au ministère de la Ville, "permettra d'aller plus vite dans la rénovation urbaine, de soulager les finances des HLM et des collectivités locales, et aussi de rapprocher le monde de l'entreprise de la politique de la ville, en impliquant les partenaires du 1% aux projets locaux d'habitat".
Les organismes collecteurs du 1 % (en fait, depuis 1992, 0,45 % de la masse salariale) disposent en 2001 de 17,5 milliards de francs (2,67 milliards d'euros).
Le 1 % a joué un rôle essentiel dans les années cinquante dans la construction de logements sociaux, s'attirant cependant la grogne des maires qui n'avaient pas droit de regard sur l'attribution de ces logements, puis s'était vu rogner peu à peu ses fonds.
Il retrouve avec cette convention, dont la secrétaire d'Etat Marie-Noëlle Lienemann se dit "particulièrement satisfaite", une nouvelle jeunesse et l'assurance d'une pérennisation.
Le programme gouvernemental de renouvellement urbain sera doté par ailleurs de 35 milliards de francs (5,34 milliards d'euros) de crédits et prêts bonifiés nouveaux, sur cinq ans, devrait annoncer lundi le Premier ministre Lionel Jospin lors d'un comité interministériel des villes.
La convention qui sera signée prochainement entre l'Etat et les partenaires sociaux (Union d'économie sociale pour le logement au nom du MEDEF et syndicats) prévoit notamment l'attribution de 3 milliards de francs (0,46 milliards d'euros) par an sur cinq ans pour les démolitions d'immeubles dans les quartiers défavorisés.
Ce financement permettra d'accélérer le rythme des démolitions, que le gouvernement veut porter à 30.000 par an (10.000 étaient annoncées en 2001), ainsi que le traitement des copropriétés dégradées.
Le deuxième volet de la convention prévoit la création d'une société foncière qui réalisera des logements "intermédiaires", pour introduire un peu plus de mixité sociale dans les quartiers où n'existent jusqu'à présent que des HLM. Le 1 % y consacrera 3 milliards de francs (0,46 milliards d'euros) par an sur cinq ans.
Enfin, les étudiants boursiers (467.000) vont bénéficier, comme les salariés, du Locapass dès cette rentrée universitaire 2001, qui leur permettra d'accéder au logement sans le versement d'un dépôt de garantie, tout en permettant au bailleur d'être couvert en cas d'impayés.
Cette convention, dit-on au ministère de la Ville, "permettra d'aller plus vite dans la rénovation urbaine, de soulager les finances des HLM et des collectivités locales, et aussi de rapprocher le monde de l'entreprise de la politique de la ville, en impliquant les partenaires du 1% aux projets locaux d'habitat".
Les organismes collecteurs du 1 % (en fait, depuis 1992, 0,45 % de la masse salariale) disposent en 2001 de 17,5 milliards de francs (2,67 milliards d'euros).
Le 1 % a joué un rôle essentiel dans les années cinquante dans la construction de logements sociaux, s'attirant cependant la grogne des maires qui n'avaient pas droit de regard sur l'attribution de ces logements, puis s'était vu rogner peu à peu ses fonds.
Il retrouve avec cette convention, dont la secrétaire d'Etat Marie-Noëlle Lienemann se dit "particulièrement satisfaite", une nouvelle jeunesse et l'assurance d'une pérennisation.
Le programme gouvernemental de renouvellement urbain sera doté par ailleurs de 35 milliards de francs (5,34 milliards d'euros) de crédits et prêts bonifiés nouveaux, sur cinq ans, devrait annoncer lundi le Premier ministre Lionel Jospin lors d'un comité interministériel des villes.