Sur le premier trimestre 2003, le groupe de construction a annoncé une baisse de 14,4% de son chiffre d'affaires, principalement due aux effets de change et à un hiver "extrêmement rigoureux dans de nombreux pays".
2,691 milliards d'euros : c'est le chiffre d'affaires réalisé sur les trois premiers mois de l'année par le groupe Lafarge. L'année dernière, à la même époque, le groupe annonçait des ventes de 3,145 milliards d'euros.
La baisse du chiffre d'affaires est donc de 14,4% mais à taux de change et périmètre constants, le recul n'est que de 2,3%.
L'effet net des changements de périmètre est de -2% en raison en particulier des cessions de 2002 et les effets de change sont de -10,1%, représentant 332 millions d'euros, à cause de l'appréciation de la devise européenne, indique le groupe.
Autre responsable de ce recul de l'activité : le climat. "Le caractère saisonnier de nos activités se traduit souvent par d'importantes variations du chiffre d'affaires au premier trimestre, car la demande du marché dépend des conditions climatiques. En 2002 sur la même période, nous avons publié un chiffre d'affaires élevé en raison de températures exceptionnellement douces, tandis qu'en 2003 l'hiver a été extrêmement rigoureux dans de nombreux pays. Nous sommes donc prudents en début d'année quant à l'élaboration de tendances de chiffre d'affaires pour le reste de l'année" a expliqué le PDG de Lafarge, Bertrand Collomb, cité dans le communiqué.
L'une des priorités pour 2003 est la "réduction de la dette d'1 milliard d'euros hors effet de change", selon le PDG, ainsi que "le retour à une structure financière similaire à celle de fin 2000".
L'activité ciment est en recul de 18,5% sur le trimestre (-4,2% à taux de change et périmètre constants) à 1,299 milliard d'euros contre 1,593 milliard d'euros au premier trimestre 2002. Lafarge invoque des "conditions climatiques particulièrement rudes dans l'hémisphère Nord".
Globalement, le groupe indique que les prix sont restés stables, même s'il existe quelques difficulté en Egypte, aux Philippines et en Allemagne "où une sévère concurrence sur les prix, aggravée par un marché de la construction médiocre, continue d'avoir une incidence négative sur le chiffre d'affaires".
Le secteur des granulats et béton a vu ses ventes reculer de 12,7% (-0,5% à taux de change et périmètre constants) à 796 millions d'euros contre 911 millions d'euros au premier trimestre 2002.
Le secteur toiture a vu son chiffre d'affaires reculer de 6,4% (-3,2% à taux de change et périmètre constants) à 279 millions d'euros contre 298 millions d'euros l'année dernière
Enfin, l'activité plâtre est en recul de 1% (+1,3% à taux de change constant) à 295 millions d'euros contre 298 millions d'euros au premier trimestre 2002.
Dès l'annonce de ces résultats, le marché a salué ces chiffres. A 9h37, le titre Lafarge prenait 2,83% à 58,15 euros, dans un marché en hausse de 0,88%.
"La publication du chiffre d'affaires au premier trimestre est conforme à notre attente", a déclaré à l'AFP Athmane Benzerroug, l'analyste du courtier Aurel Leven, soulignant en particulier que "l'activité résiste légèrement mieux qu'attendu".
La baisse du chiffre d'affaires est donc de 14,4% mais à taux de change et périmètre constants, le recul n'est que de 2,3%.
L'effet net des changements de périmètre est de -2% en raison en particulier des cessions de 2002 et les effets de change sont de -10,1%, représentant 332 millions d'euros, à cause de l'appréciation de la devise européenne, indique le groupe.
Autre responsable de ce recul de l'activité : le climat. "Le caractère saisonnier de nos activités se traduit souvent par d'importantes variations du chiffre d'affaires au premier trimestre, car la demande du marché dépend des conditions climatiques. En 2002 sur la même période, nous avons publié un chiffre d'affaires élevé en raison de températures exceptionnellement douces, tandis qu'en 2003 l'hiver a été extrêmement rigoureux dans de nombreux pays. Nous sommes donc prudents en début d'année quant à l'élaboration de tendances de chiffre d'affaires pour le reste de l'année" a expliqué le PDG de Lafarge, Bertrand Collomb, cité dans le communiqué.
L'une des priorités pour 2003 est la "réduction de la dette d'1 milliard d'euros hors effet de change", selon le PDG, ainsi que "le retour à une structure financière similaire à celle de fin 2000".
L'activité ciment est en recul de 18,5% sur le trimestre (-4,2% à taux de change et périmètre constants) à 1,299 milliard d'euros contre 1,593 milliard d'euros au premier trimestre 2002. Lafarge invoque des "conditions climatiques particulièrement rudes dans l'hémisphère Nord".
Globalement, le groupe indique que les prix sont restés stables, même s'il existe quelques difficulté en Egypte, aux Philippines et en Allemagne "où une sévère concurrence sur les prix, aggravée par un marché de la construction médiocre, continue d'avoir une incidence négative sur le chiffre d'affaires".
Le secteur des granulats et béton a vu ses ventes reculer de 12,7% (-0,5% à taux de change et périmètre constants) à 796 millions d'euros contre 911 millions d'euros au premier trimestre 2002.
Le secteur toiture a vu son chiffre d'affaires reculer de 6,4% (-3,2% à taux de change et périmètre constants) à 279 millions d'euros contre 298 millions d'euros l'année dernière
Enfin, l'activité plâtre est en recul de 1% (+1,3% à taux de change constant) à 295 millions d'euros contre 298 millions d'euros au premier trimestre 2002.
Dès l'annonce de ces résultats, le marché a salué ces chiffres. A 9h37, le titre Lafarge prenait 2,83% à 58,15 euros, dans un marché en hausse de 0,88%.
"La publication du chiffre d'affaires au premier trimestre est conforme à notre attente", a déclaré à l'AFP Athmane Benzerroug, l'analyste du courtier Aurel Leven, soulignant en particulier que "l'activité résiste légèrement mieux qu'attendu".