Un projet de construction de deux centrales hydro-électrique a été lancé jeudi dans le nord du Québec (Canada) par le gouvernement de la province. Coût des travaux : cinq milliards de dollars canadiens (4,3 milliards de dollars US).
Initialement prévu dans la région de la Baie de James, le projet de hydro-électrique verra officiellement le jour dans le nord du Québec pour des raisons logistiques.
Contesté par des écologistes et des populations autochtones, Production projette de construire deux centrales (Eastmain-1-A et de la Sarcelle), et de dériver une partie des eaux de la rivière Rupert dans le réservoir Eastmain 1. « Les eaux dérivées de la Rupert seront turbinées aux centrales de l'Eastmain-1 et de l'Eastmain-1-A, puis à la centrale de la Sarcelle, avant d'être acheminées vers trois centrales existantes du complexe La Grande : Robert-Bourassa, La Grande-2-A et La Grande-1 », indique le québécois dans un communiqué.
Avec la création de ces deux centrales, le groupe québécois Hydro-Québec espère ajouter 888 mégawatts d'électricité à sa capacité de production à compter de 2010-2011.
Le lancement constitue une défaite pour les écologistes qui avaient fait campagne pour « sauver » la rivière Rupert, « l'une des dernières grandes rivières vierges de la planète ». La plus grande partie des eaux de cette rivière sera en effet détournée sur plus de 300 kilomètres vers le réservoir Eastmain et trois autres barrages existants.
Contesté par des écologistes et des populations autochtones, Production projette de construire deux centrales (Eastmain-1-A et de la Sarcelle), et de dériver une partie des eaux de la rivière Rupert dans le réservoir Eastmain 1. « Les eaux dérivées de la Rupert seront turbinées aux centrales de l'Eastmain-1 et de l'Eastmain-1-A, puis à la centrale de la Sarcelle, avant d'être acheminées vers trois centrales existantes du complexe La Grande : Robert-Bourassa, La Grande-2-A et La Grande-1 », indique le québécois dans un communiqué.
Avec la création de ces deux centrales, le groupe québécois Hydro-Québec espère ajouter 888 mégawatts d'électricité à sa capacité de production à compter de 2010-2011.
Le lancement constitue une défaite pour les écologistes qui avaient fait campagne pour « sauver » la rivière Rupert, « l'une des dernières grandes rivières vierges de la planète ». La plus grande partie des eaux de cette rivière sera en effet détournée sur plus de 300 kilomètres vers le réservoir Eastmain et trois autres barrages existants.