La construction du futur pont ferroviaire entre la France et l’Allemagne a été officiellement lancée à Kehl, dans le sud-ouest de l’Allemagne, mardi dernier. Transport alternatif à la route et l’avion, le train est aussi le gage de nouveaux réseaux transeuropéens.

Ce nouveau pont ferroviaire reposera sur une seule pile centrale au milieu du Rhin et sera construit à la place d'un ouvrage datant de 1954, à une seule voie et deux piles. Il permettra aux trains de circuler à une vitesse maximale de 160 km/heure, contre 60 km/h actuellement, de gagner six minutes sur le trajet TGV Paris-Munich et de diminuer d'autant la durée actuelle de la Magistrale, qui relie Paris à Bratislava et Budapest.

Un gain de vitesse de 100 km/heure

Son coût, estimé entre 20,6 et 25 millions d'euros selon les sources, sera financé à 75% par l'Allemagne et à 25% par la France. Il devrait être mis en service en 2010.

Pour l’occasion, les ministres des Transports des deux pays et le président du parlement européen, Hans-Gert Pöttering, étaient présents. Chacun s’est félicité du démarrage du projet, le ministre aux Transports allemand estimant, notamment, que ce jour inaugural des travaux «[était] un bon jour pour les deux pays mais aussi pour toute l'Europe».

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