Le marché international des professionnels de l'immobilier (Mipim) ouvre ses portes ce mardi à Cannes. Durant quatre jours, les acteurs du secteur vont dresser un bilan du marché, définir les tendances et les enjeux des années à venir. Cet événement est l'occasion pour Atisreal de publier une étude sur les marchés européens de bureaux.
Le Mipim est le premier forum mondial des professionnels de l'immobilier. Il se déroule du 13 au 16 mars au Palais des Festivals de Cannes. Les différents acteurs de l'immobilier vont se rencontrer pour présenter des nouveaux projets et de jeter les bases de collaborations.
Au total, plus de 20.000 participants et plus de 2.000 entreprises exposantes sont attendus. De nombreuses conférences vont être données. En tête d'affiche et pour ouvrir le salon, le célèbre designer urbain Daniel Libeskind dressera un état des lieux des tendances mondiales de l'architecture. L'immobilier touristique sera également un des thèmes abordés sans oublier le développement durable. Mais le Mipim, sert surtout à déchiffrer les grandes tendances du marché.
Dans ce cadre, Atisreal va présenter une étude intitulée «European Office Market 2007» sur les marchés européens de bureaux.
Les transactions de bureaux ont augmenté de 15%
En 2006, les transactions de bureaux ont enregistré le meilleur résultat depuis 2000, année durant laquelle les transactions de bureaux avaient atteint 10, 9 millions de m2 c'est à dire 9,2 millions de m2 soit une hausse de 15% par rapport à 2005. L'année a également été marquée par l'importance des transactions de grande taille, très souvent des pré-commercialisations d'immeubles en cours de construction.
Pour l'ensemble de l'année, l'investissement dans dix huit villes européennes a atteint 77 milliards d'euros, soit + 35% par rapport à 2005. Ce bon résultat s'explique par l'abondance de capitaux et par le dynamisme des marchés en immobilier d'entreprise, soutenus par la croissance économique.
Les grandes villes allemandes ont principalement attiré des investisseurs américains et britanniques, qui ont anticipé les hausses de loyers de leur marché. Ainsi les marchés allemands affichent une importante augmentation de 119% alors que le reste du marché européen a seulement progressé de 18%.
Concernant les taux de rendements, ils ont baissé dans toutes les villes par rapport à 2005 sauf à Marseille et Lille. Ceci est le résultat de tensions ressenties sur les marchés immobiliers européens avec notamment l'abondance de capital cherchant à investir, le manque de biens et la rivalité entre les investisseurs.
Côté perspectives, elles restent positives notamment pour l'offre de bureaux. L'arrivée sur le marché d'immeubles neufs pourrait conduire à une stabilisation des taux de vacance, voire à leur augmentation dans certaines villes. A noter que les loyers de bureaux «prime» 2006 n'étaient pas encore revenus aux niveaux de 2000 et 2001. Ces deux dernières années, on a pu constater des fortes hausses notamment à Central London avec + 24,4%, à Madrid avec + 20%, Barcelone avec + 9,1%, Paris-Ile-de France avec + 8,1%.
Les loyers de bureaux «prime» et les loyers moyens de quartiers centraux d'affaires devraient augmenter dans la plupart des marchés. Enfin, dans les marchés où les taux de vacance sont au plus bas, les loyers pourraient connaître une forte augmentation si l'offre n'est pas adaptée ou rester stables en cas de croissance économique inférieure aux prévisions.
Au total, plus de 20.000 participants et plus de 2.000 entreprises exposantes sont attendus. De nombreuses conférences vont être données. En tête d'affiche et pour ouvrir le salon, le célèbre designer urbain Daniel Libeskind dressera un état des lieux des tendances mondiales de l'architecture. L'immobilier touristique sera également un des thèmes abordés sans oublier le développement durable. Mais le Mipim, sert surtout à déchiffrer les grandes tendances du marché.
Dans ce cadre, Atisreal va présenter une étude intitulée «European Office Market 2007» sur les marchés européens de bureaux.
Les transactions de bureaux ont augmenté de 15%
En 2006, les transactions de bureaux ont enregistré le meilleur résultat depuis 2000, année durant laquelle les transactions de bureaux avaient atteint 10, 9 millions de m2 c'est à dire 9,2 millions de m2 soit une hausse de 15% par rapport à 2005. L'année a également été marquée par l'importance des transactions de grande taille, très souvent des pré-commercialisations d'immeubles en cours de construction.
Pour l'ensemble de l'année, l'investissement dans dix huit villes européennes a atteint 77 milliards d'euros, soit + 35% par rapport à 2005. Ce bon résultat s'explique par l'abondance de capitaux et par le dynamisme des marchés en immobilier d'entreprise, soutenus par la croissance économique.
Les grandes villes allemandes ont principalement attiré des investisseurs américains et britanniques, qui ont anticipé les hausses de loyers de leur marché. Ainsi les marchés allemands affichent une importante augmentation de 119% alors que le reste du marché européen a seulement progressé de 18%.
Concernant les taux de rendements, ils ont baissé dans toutes les villes par rapport à 2005 sauf à Marseille et Lille. Ceci est le résultat de tensions ressenties sur les marchés immobiliers européens avec notamment l'abondance de capital cherchant à investir, le manque de biens et la rivalité entre les investisseurs.
Côté perspectives, elles restent positives notamment pour l'offre de bureaux. L'arrivée sur le marché d'immeubles neufs pourrait conduire à une stabilisation des taux de vacance, voire à leur augmentation dans certaines villes. A noter que les loyers de bureaux «prime» 2006 n'étaient pas encore revenus aux niveaux de 2000 et 2001. Ces deux dernières années, on a pu constater des fortes hausses notamment à Central London avec + 24,4%, à Madrid avec + 20%, Barcelone avec + 9,1%, Paris-Ile-de France avec + 8,1%.
Les loyers de bureaux «prime» et les loyers moyens de quartiers centraux d'affaires devraient augmenter dans la plupart des marchés. Enfin, dans les marchés où les taux de vacance sont au plus bas, les loyers pourraient connaître une forte augmentation si l'offre n'est pas adaptée ou rester stables en cas de croissance économique inférieure aux prévisions.