Le syndicat CFDT Construction-Bois du Puy de dôme et de l'Allier a voté, samedi 25 octobre, à 96,8% pour une désaffiliation de la confédération de François Chérèque et une adhésion à la CGT.
Le vote de désaffiliation intervenu samedi nest pas à proprement parler une surprise, mais il est exemplaire, en ce quil concerne le plus gros syndicat de la région avec environ 1300 adhérents, soit 10 à 15% des syndiqués CFDT sur cette branche. Ce vote fait suite à la décision de sabordage prise le 20 octobre dernier par l'union départementale de la Haute-Loire, hostile elle-aussi à la ligne défendue par le secrétaire général de la CFDT sur le dossier des retraites.
La décision a été prise " principalement en raison de désaccords persistants avec la direction nationale, en premier lieu par rapport à la signature du projet de réforme des retraites " a déclaré à Batiactu René Defroment, secrétaire général de l'Union régionale CFDT d'Auvergne. Même si les questions nationales sont à lorigine de la rupture, "lannonce récente de François Chérèque sur labandon de la retraite à 55 ans pour les métiers pénibles comme revendication prioritaire na pu que nous conforter dans notre démarche" a t-il précisé.
Le fait de rejoindre la CGT construction doit être loccasion "d'un apport mutuel ", selon M. Defroment, avec dun côté des ex-syndiqués CFDT dont la compétence dans la branche construction-bois nest plus à prouver, et de lautre la forte implication de la CGT sur les trois grands axes de revendications que sont lemploi, les salaire et les retraites.
Eric Aubin, Secrétaire général de la CGT construction admet pour sa part que son syndicat a tout à gagner avec larrivé des ex-syndiqués CFDT. "Notre attitude sera naturellement celle dune politique daccueil, dans le sens où nous souhaitons intégrer les arrivants à tous les niveaux, avec comme objectif de pratiquer un syndicalisme de proximité ". Le secrétaire général de la CGT construction rappelle aussi la position très sure de la CFDT sur la retraite à 55 ans et lannualisation des salaires, ainsi que la méthode de travail " avec obligation de résultats " utilisée par le syndicat dissident, qui est étudiée actuellement et pourrait être reprise par la CGT.
Pour ce qui est de lagenda général de négociation, la CGT construction entend, comme convenu bien avant la scission, travailler sur les conséquences des 35 heures sur les conditions de travail et sur " le niveau trop bas des salaires dans la construction en comparaison des autres industries ". La CGT annonce également plus deffort de communication vers les salariés afin délargir sa base.
La décision a été prise " principalement en raison de désaccords persistants avec la direction nationale, en premier lieu par rapport à la signature du projet de réforme des retraites " a déclaré à Batiactu René Defroment, secrétaire général de l'Union régionale CFDT d'Auvergne. Même si les questions nationales sont à lorigine de la rupture, "lannonce récente de François Chérèque sur labandon de la retraite à 55 ans pour les métiers pénibles comme revendication prioritaire na pu que nous conforter dans notre démarche" a t-il précisé.
Le fait de rejoindre la CGT construction doit être loccasion "d'un apport mutuel ", selon M. Defroment, avec dun côté des ex-syndiqués CFDT dont la compétence dans la branche construction-bois nest plus à prouver, et de lautre la forte implication de la CGT sur les trois grands axes de revendications que sont lemploi, les salaire et les retraites.
Eric Aubin, Secrétaire général de la CGT construction admet pour sa part que son syndicat a tout à gagner avec larrivé des ex-syndiqués CFDT. "Notre attitude sera naturellement celle dune politique daccueil, dans le sens où nous souhaitons intégrer les arrivants à tous les niveaux, avec comme objectif de pratiquer un syndicalisme de proximité ". Le secrétaire général de la CGT construction rappelle aussi la position très sure de la CFDT sur la retraite à 55 ans et lannualisation des salaires, ainsi que la méthode de travail " avec obligation de résultats " utilisée par le syndicat dissident, qui est étudiée actuellement et pourrait être reprise par la CGT.
Pour ce qui est de lagenda général de négociation, la CGT construction entend, comme convenu bien avant la scission, travailler sur les conséquences des 35 heures sur les conditions de travail et sur " le niveau trop bas des salaires dans la construction en comparaison des autres industries ". La CGT annonce également plus deffort de communication vers les salariés afin délargir sa base.