Le nouveau ministre ivoirien des Transports, Anaky Kobenan, s'est fixé comme objectif de rétablir liaison ferroviaire Abidjan/Ouagadougou, fermée depuis le début de la crise ivoirienne le 19 septembre dernier.
"Ma priorité est de faire redémarrer le chemin de fer", avait déclaré M. Kobéna, au cours d'une cérémonie de passation de pouvoir, samedi à Abidjan. "Vous ne me verrez pas (à mon bureau) tant que le chemin de fer ne marchera pas", a-t-il lancé à ses collaborateurs, avant d'annoncer un voyage à Ouagadougou cette semaine.
Les relations entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso, deux pays voisins et interdépendants, se sont envenimées depuis le déclenchement de la crise.
Les autorités ivoiriennes ont à plusieurs reprises accusé le Burkina de soutenir les rebelles, qui contrôlent la moitié nord du pays. Le Burkina Faso a pour sa part toujours rejeté ces accusations, estimant que l'origine de la crise chez son voisin est interne.
Le ministère burkinabè des Finances estimait dès novembre que la crise en Côte d'Ivoire - son deuxième partenaire commercial - ferait perdre environ 20 milliards de CFA (30,5 millions d'euros) aux recettes du pays.
La fermeture des frontières terrestres et du chemin de fer qui relie les deux pays, dès les premiers jours de la crise, a également entraîné une baisse des exportations burkinabè et considérablement freiné l'activité économique de Bobo-Dioulasso.
L'exploitation ferrovaire sur les 1.150 km de rail qui relient les deux capitales est gérée par Sitarail, filiale du groupe français Bolloré.
Les relations entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso, deux pays voisins et interdépendants, se sont envenimées depuis le déclenchement de la crise.
Les autorités ivoiriennes ont à plusieurs reprises accusé le Burkina de soutenir les rebelles, qui contrôlent la moitié nord du pays. Le Burkina Faso a pour sa part toujours rejeté ces accusations, estimant que l'origine de la crise chez son voisin est interne.
Le ministère burkinabè des Finances estimait dès novembre que la crise en Côte d'Ivoire - son deuxième partenaire commercial - ferait perdre environ 20 milliards de CFA (30,5 millions d'euros) aux recettes du pays.
La fermeture des frontières terrestres et du chemin de fer qui relie les deux pays, dès les premiers jours de la crise, a également entraîné une baisse des exportations burkinabè et considérablement freiné l'activité économique de Bobo-Dioulasso.
L'exploitation ferrovaire sur les 1.150 km de rail qui relient les deux capitales est gérée par Sitarail, filiale du groupe français Bolloré.