Les autorités américaines ont épinglé le groupe Alstom pour des faits de corruption. L'entreprise énergétique française aurait versé des pots de vin pour décrocher des contrats notamment en Indonésie.

Tandis que les actionnaires d'Alstom ont récemment voté, à la quasi-unanimité, pour le passage dans le giron de General Electric (GE) du pôle énergie de l'industriel français, ce dernier vient de subir un revers outre-Atlantique.

 

En effet, les autorités américaines viennent de lui attribuer une importe amende d'environ 633 millions d'euros pour des faits de corruption dans plusieurs pays dont l'Indonésie. Des opérations qui auraient facilité l'acquisition de ses activités par GE. Ces faits ont, d'ailleurs, été avoués par Asltom qui a indiqué avoir délivré des enveloppes à des officiels en Indonésie, en Egypte, en Arabie saoudite, aux Bahamas et à Taïwan pour remporter des contrats, a précisé le département américain de la Justice (DoJ).

Un accord à l'amiable

Le groupe français a trouvé un accord à l'amiable avec l'autorité notamment en plaidant coupable. Il a réglé l'amende mais s'est également engagé à ne plus commettre d'infractions similaires. Résultat : l'organisation américaine ne le poursuivra pas au pénal. "Nous sommes heureux qu'Alstom ait résolu ce problème", a noté à l'AFP un porte-parole du groupe américain GE, Dominic McMullan. Et d'ajouter : "Le plaider-coupable d'Alstom n'aura aucun changement matériel sur les grandes lignes de notre accord". De son côté, le PDG d'Alstom Patrick Kron as souligné que "cet accord avec le DOJ met un point final à ce dossier".

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