OBJECTIF. Les États participant à la Cop 28 se sont entendus autour d'un texte final incitant à la sortie des énergies fossiles, au déploiement des ENR et a l'amélioration de l'efficacité énergétique.
Les participants à la Cop 28 se sont mis d'accord sur une sortie des énergies fossiles dans les systèmes énergétiques, sans toutefois qu'il ne soit précisé de date-butoir. Le texte final prévoit également un triplement de la production d'énergies renouvelables et un doublement de l'efficacité énergétique d'ici à 2030, comme le précisent nos confrères du Monde. L'accord évoque aussi le déploiement des "technologies à émissions nulles ou faibles, y compris, entre autres, (…) le nucléaire, les technologies de réduction et d'élimination telles que le captage et le stockage [de carbone], et l'hydrogène bas carbone", continue le quotidien du soir. La lutte contre la déforestation et la dégradation des forêts est également citée. Le texte final affirme enfin, plus généralement, la "nécessité de réductions profondes, rapides et durables des émissions de gaz à effet de serre".
Tripler sur les ENR
Ce texte conclusif "engage le monde dans une transition sans énergies fossiles, en triplant les renouvelables et en reconnaissant le rôle clé du nucléaire", s'est félicité Emmanuel Macron sur le réseau social X. "Pour la première fois, une Cop appelle à une sortie des énergies fossiles", commente de son côté, par le même canal, la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher. Du côté des ONG, le son de cloche est, sans surprise, sensiblement différent. "En utilisant le terme 'transition away', traduisible par 'transition hors des énergies fossiles', le bilan mondial ne propose qu'un changement progressif et non une transformation. Le signal est là mais il est encore faible", estime ainsi le Réseau action climat dans un communiqué.
Grand témoin : Xavier Huillard, P-dg du groupe Vinci 
