La coopération franco-marocaine a trouvé un nouveau terrain d'action lundi et mardi avec la signature, à Rabat, d'un accord d'entraide pour lutter contre l'habitat insalubre, conclu par le ministre délégué à la Ville français, Claude Bartolone, et le secrétaire d'Etat marocain chargé de l'habitat, Mohamed M'Barki.
Par ailleurs, les rencontres sur la coopération décentralisée qui se sont achevées mardi à Fez, ont été l'occasion pour le ministre français d'encourager les collectivités locales françaises à engager des projets dans ce domaine encore délaissé.
Sur une trentaine de projets de coopération lancés entre des villes françaises et marocaines, trois ou quatre seulement concernent la rénovation de quartiers ou d'habitat insalubres comme le projet mené par Clermont-Ferrand pour la requalification du centre ancien de Marrakech ou celui de Bordeaux en direction de quartiers de Casablanca.
Dopé par le discours du roi Mohammed VI en août qui a fait de la question urbaine une priorité, le gouvernement marocain s'est engagé dans un vaste programme de rénovation des quartiers en déshérence.
A l'occasion de la signature de la convention franco-marocaine, Mohamed M'Barki a souligné le développement "inquiétant" de l'habitat insalubre: bidonvilles ou logements non réglementaires (construction sur des terrains squattés de logements informels). "C'est la manifestation d'un déficit social évident mais aussi de problèmes de gouvernance locale".
Six cent vingt-mille ménages marocains - environ 4 millions de personnes - vivent en logements insalubres. Parmi eux, 480.000 habitent dans des quartiers sous-équipés, le reste dans des vrais bidonvilles anciens parfois de plusieurs dizaines d'années
Malgré les différences d'objectifs - la politique du gouvernement marocain est orientée vers l'accession à la propriété et non vers le locatif social - certains principes font l'unanimité : abandon d'une politique d'éradication brutale de l'habitat insalubre au profit d'une rénovation ou d'une construction progressive et concertée avec les habitants, implication des autorités locales souvent accusées, au Maroc, d'être un frein au changement.
Sur une trentaine de projets de coopération lancés entre des villes françaises et marocaines, trois ou quatre seulement concernent la rénovation de quartiers ou d'habitat insalubres comme le projet mené par Clermont-Ferrand pour la requalification du centre ancien de Marrakech ou celui de Bordeaux en direction de quartiers de Casablanca.
Dopé par le discours du roi Mohammed VI en août qui a fait de la question urbaine une priorité, le gouvernement marocain s'est engagé dans un vaste programme de rénovation des quartiers en déshérence.
A l'occasion de la signature de la convention franco-marocaine, Mohamed M'Barki a souligné le développement "inquiétant" de l'habitat insalubre: bidonvilles ou logements non réglementaires (construction sur des terrains squattés de logements informels). "C'est la manifestation d'un déficit social évident mais aussi de problèmes de gouvernance locale".
Six cent vingt-mille ménages marocains - environ 4 millions de personnes - vivent en logements insalubres. Parmi eux, 480.000 habitent dans des quartiers sous-équipés, le reste dans des vrais bidonvilles anciens parfois de plusieurs dizaines d'années
Malgré les différences d'objectifs - la politique du gouvernement marocain est orientée vers l'accession à la propriété et non vers le locatif social - certains principes font l'unanimité : abandon d'une politique d'éradication brutale de l'habitat insalubre au profit d'une rénovation ou d'une construction progressive et concertée avec les habitants, implication des autorités locales souvent accusées, au Maroc, d'être un frein au changement.