Le député-socialiste de la 2e circonscription de la Haute-Garonne, Gérard Bapt, a indiqué avoir alerté le préfet pour demander le contrôle «des dispositions réglementaires et sociales» d'une vingtaine d'ouvriers polonais travaillant sur des chantiers de la région toulousaine.
Gérard Bapt, maire de Saint-Jean, dit avoir été averti sur la présence d'une vingtaine d'ouvriers, que ses administrés croyaient être initialement des Roumains, employés sur sa commune à des travaux de gros-oeuvre pour le compte d'une société de sous-traitance polonaise au profit d'une entreprise située à Quint-Fonsegrives, dans la banlieue de Toulouse.
«J'ai écrit au préfet pour lui demander de contrôler la régularité du contrat de sous-traitance passé avec la société polonaise. Il m'a été répondu que ces ouvriers étaient payés en monnaie locale sur des comptes en Pologne», a déclaré le député-maire de Saint-Jean, où l'un des chantiers est installé.
A la préfecture, on indique qu'une fois le courrier reçu, jeudi soir, le dossier a été confié à la Direction départementale du travail «pour analyser les conditions du contrat » passé entre la société Stibat, une entreprise spécialisée dans le gros-oeuvre, et son sous-traitant polonais Korpol. « Il n'y a aucune raison réelle de faire tout ce tapage», a souligné Alban Dunod, PDG de Stibat (50 salariés environ), pour qui «la situation est parfaitement claire» à propos des deux chantiers sur lesquels est employé ce personnel polonais.
«La préfecture est au courant du projet dès sa rédaction et tout est entre les mains de l'Inspection du Travail», a affirmé M. Dunod, ajoutant qu'il avait dès le départ fait des appels d'offres en direction de plusieurs sociétés polonaises.
Pour le chef d'entreprise, qui a passé «un contrat avec un montant global» pour l'ensemble des prestations, «les ouvriers sont payés par leur entreprise dans le respect de la réglementation européenne». «Il n'y aucune raison pour que je vérifie comment ce sous-traitant paie ses ouvriers».
En l'absence d'informations fiables de la Direction du Travail, M. Bapt a précisé qu'il «s'adressera au président de la Commission européenne José Manuel Durao Barroso».
Au total, vingt-huit personnes, aidées par une interprète, sont employées sur deux chantiers, l'un à Saint-Jean, à l'est de Toulouse, l'autre à Tournefeuille, à l'ouest.
«J'ai écrit au préfet pour lui demander de contrôler la régularité du contrat de sous-traitance passé avec la société polonaise. Il m'a été répondu que ces ouvriers étaient payés en monnaie locale sur des comptes en Pologne», a déclaré le député-maire de Saint-Jean, où l'un des chantiers est installé.
A la préfecture, on indique qu'une fois le courrier reçu, jeudi soir, le dossier a été confié à la Direction départementale du travail «pour analyser les conditions du contrat » passé entre la société Stibat, une entreprise spécialisée dans le gros-oeuvre, et son sous-traitant polonais Korpol. « Il n'y a aucune raison réelle de faire tout ce tapage», a souligné Alban Dunod, PDG de Stibat (50 salariés environ), pour qui «la situation est parfaitement claire» à propos des deux chantiers sur lesquels est employé ce personnel polonais.
«La préfecture est au courant du projet dès sa rédaction et tout est entre les mains de l'Inspection du Travail», a affirmé M. Dunod, ajoutant qu'il avait dès le départ fait des appels d'offres en direction de plusieurs sociétés polonaises.
Pour le chef d'entreprise, qui a passé «un contrat avec un montant global» pour l'ensemble des prestations, «les ouvriers sont payés par leur entreprise dans le respect de la réglementation européenne». «Il n'y aucune raison pour que je vérifie comment ce sous-traitant paie ses ouvriers».
En l'absence d'informations fiables de la Direction du Travail, M. Bapt a précisé qu'il «s'adressera au président de la Commission européenne José Manuel Durao Barroso».
Au total, vingt-huit personnes, aidées par une interprète, sont employées sur deux chantiers, l'un à Saint-Jean, à l'est de Toulouse, l'autre à Tournefeuille, à l'ouest.