FILIÈRE BOIS. Face aux "spéculateurs" étrangers venant faire main-basse sur les grumes, notamment de chênes, des forêts françaises, le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie a indiqué que les démarches de certification et la contractualisation pouvaient permettre de mieux protéger les massifs de l'Hexagone. A fortiori si elles s'inscrivent dans une logique européenne, a-t-il précisé.


La reprise post-pandémie qui s'observe à l'échelle planétaire a fait redémarrer de manière tonitruante les économies américaine et chinoise, ce qui a engendré un phénomène impactant largement l'économie européenne, et en l'occurrence les entreprises françaises : les difficultés d'approvisionnement en matières premières. Qui, à leur tour, provoquent une flambée des prix. Une problématique sur laquelle la filière du bâtiment ne cesse d'alerter depuis plusieurs mois, parlant même d'une menace pour la relance tricolore.

 

 

Parmi les matériaux de construction soumis à un risque de pénurie, le bois se retrouve en première ligne. La situation est d'autant plus inquiétante pour les professionnels que la future Réglementation environnementale 2020, qui doit entrer en vigueur le 1er janvier prochain, consacre justement le recours aux produits biosourcés pour les constructions neuves... Les acteurs de la filière bois, au premier rang desquels les scieries, ont eux aussi mis en garde les pouvoirs publics sur la venue, en France, d'investisseurs étrangers - majoritairement chinois - achetant du bois en grandes quantités pour ensuite les exporter dans leurs pays d'origine.
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