Le tablier existant "devait être déconstruit en conservant le garde-corps Arnodin, soit une poutre assemblée de 145 mètres", narre l'architecte. "Il a fallu démonter l'ensemble du pont. Le garde-corps, rouillé, n'avait jamais été restauré." Une structure métallique s'appuyant sur des piles a permis de manutentionner l'ensemble pendant la phase de travaux.
"Durant le chantier, nous avons découvert la présence de plomb et d'amiante, notamment dans la peinture des câbles, que nous ne soupçonnions pas. Retirer les câbles et enlever la peinture demandaient une certaine méthodologie", poursuit Stéphane Barbotin-Larrieu. Une entreprise a dû se charger de cette étape supplémentaire, ce qui a occasionné un léger retard. Le démontage du garde-corps, pièce par pièce, a été traité à la Réunion par des experts. Les pièces ont été sablées et repeintes.
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