Les Philippines vont récupérer un terminal d'aéroport construit par un consortium allemand pour quelque 650 millions de dollars mais dont l'ouverture est bloquée depuis des années par un contentieux international.
Le département du commerce a déclaré que le gouvernement allait "offrir un juste dédommagement aux propriétaires du terminal", dont la société Fraport, gérant l'aéroport de Francfort.
"Avec l'expropriation le gouvernement peut maintenant reprendre le contrôle des installations. Nous espérons pouvoir ouvrir le terminal aérien dès 2005", a dit le secrétaire au commerce et à l'industrie, Cesar Purisima.
"Nous ne pouvons pas permettre qu'une infrastructure vitale pourrisse et ruine un investissement de milliards de pesos", ajoute le communiqué.
Manille a débloqué trois milliards de pesos (53,57 millions de dollars) comme paiement initial pour les installations, précise-t-il.
L'administration de la présidente Gloria Arroyo, dans une décision confirmée par la cour suprême, a annulé en 2002 le contrat passé avec le consortium Philippine International Air Terminals Co. (Piatco) par son prédécesseur. Le gouvernement affirme que l'accord signé en 1998 sous la présidence de Joseph Estrada, destitué depuis pour corruption, était contraire à l'intérêt des Philippines.
Un porte-parole du consortium, Moises Tolentino, a dit que la société avait été informée par le gouvernement de sa décision mais il s'est refusé à toute autre déclaration sur le contentieux.
"Je ne peux pas faire de commentaire actuellement. Nos avocats étudient" la notification, a-t-il dit à la chaîne ABS-CBN.
Le dossier fait l'objet d'un arbitrage international à Washington et Singapour depuis l'an dernier à l'initiative de Piatco après que la Cour suprême des Philippines eut donné raison au gouvernement de Manille l'an dernier.
Piatco réclame le remboursement de l'argent investi dans la construction du terminal, prévu pour accueillir 13 millions de passagers par an et dont l'ouverture était initialement prévue pour la fin 2002.
"Bien que la question de la propriété reste contestée, l'expropriation va accélérer le transfert de la propriété au gouvernement", a déclaré le secrétaire au commerce et à l'industrie.
Il a assuré que la charte de l'autorité de l'aéroport international de Manille donnait à l'agence publique le pouvoir de prendre le contrôle des installations.
Une plainte en expropriation a été déposée mardi devant un tribunal de Manille. "Quand la cour aura décidé que la demande d'expropriation est valide, trois commissaires seront nommés pour déterminer un juste dédommagement à verser à Piatco", a dit M. Purisima.
Manille avait offert au consortium 350 millions de dollars mais Piatco a repoussé l'offre comme insuffisante.
"Avec l'expropriation le gouvernement peut maintenant reprendre le contrôle des installations. Nous espérons pouvoir ouvrir le terminal aérien dès 2005", a dit le secrétaire au commerce et à l'industrie, Cesar Purisima.
"Nous ne pouvons pas permettre qu'une infrastructure vitale pourrisse et ruine un investissement de milliards de pesos", ajoute le communiqué.
Manille a débloqué trois milliards de pesos (53,57 millions de dollars) comme paiement initial pour les installations, précise-t-il.
L'administration de la présidente Gloria Arroyo, dans une décision confirmée par la cour suprême, a annulé en 2002 le contrat passé avec le consortium Philippine International Air Terminals Co. (Piatco) par son prédécesseur. Le gouvernement affirme que l'accord signé en 1998 sous la présidence de Joseph Estrada, destitué depuis pour corruption, était contraire à l'intérêt des Philippines.
Un porte-parole du consortium, Moises Tolentino, a dit que la société avait été informée par le gouvernement de sa décision mais il s'est refusé à toute autre déclaration sur le contentieux.
"Je ne peux pas faire de commentaire actuellement. Nos avocats étudient" la notification, a-t-il dit à la chaîne ABS-CBN.
Le dossier fait l'objet d'un arbitrage international à Washington et Singapour depuis l'an dernier à l'initiative de Piatco après que la Cour suprême des Philippines eut donné raison au gouvernement de Manille l'an dernier.
Piatco réclame le remboursement de l'argent investi dans la construction du terminal, prévu pour accueillir 13 millions de passagers par an et dont l'ouverture était initialement prévue pour la fin 2002.
"Bien que la question de la propriété reste contestée, l'expropriation va accélérer le transfert de la propriété au gouvernement", a déclaré le secrétaire au commerce et à l'industrie.
Il a assuré que la charte de l'autorité de l'aéroport international de Manille donnait à l'agence publique le pouvoir de prendre le contrôle des installations.
Une plainte en expropriation a été déposée mardi devant un tribunal de Manille. "Quand la cour aura décidé que la demande d'expropriation est valide, trois commissaires seront nommés pour déterminer un juste dédommagement à verser à Piatco", a dit M. Purisima.
Manille avait offert au consortium 350 millions de dollars mais Piatco a repoussé l'offre comme insuffisante.