L'agence française Architecture-Studio, associée à l'architecte Fulvio Nasso, vient d'être désignée lauréate du concours international pour la Cité des Arts de Calabre en Italie. Il s'agit de réunir, dans 21.000 m2, trois entités : un conservatoire de musique, une académie des Beaux Arts et un auditorium de 700 places.
Les architectes d'Architecture-Studio - M.Robain, R.Tisnado, JF.Bonne, A.Bretagnolle, RH.Arnaud, LM.Fischer, M.Lehmann, R.Ayache - envisagent ce nouveau pôle de création et de représentation artistique régional comme un élément d'urbanisme central, réorganisant un quartier de la ville en harmonie et en dialogue avec l'église et le bâti existant.
L'unité entre les deux parallélépipèdes jumeaux de l'Académie des Beaux Arts et du Conservatoire de Musique provient de la tension créée par deux surfaces, deux matrices qui jouent d'opposition et de contraste.
Au sol, la matrice de la terre, en dalles de pierre locale, prolonge les façades sud des deux écoles, et confère une homogénéité à la place. Supportée par un alignement de mâts, la matrice du ciel, en aluminium ajouré, s'étend, en prolongement des façades nord des deux écoles, et se poursuit en faisant office de toiture pour l'ensemble des trois bâtiments, et de vélum pour la Piazza dell'arte.
Légèreté, transparence et technique du métal, du côté de la voie rapide, s'opposent à la massivité, l'opacité et à la tradition de la pierre, côté place.
L'unité entre les deux parallélépipèdes jumeaux de l'Académie des Beaux Arts et du Conservatoire de Musique provient de la tension créée par deux surfaces, deux matrices qui jouent d'opposition et de contraste.
Au sol, la matrice de la terre, en dalles de pierre locale, prolonge les façades sud des deux écoles, et confère une homogénéité à la place. Supportée par un alignement de mâts, la matrice du ciel, en aluminium ajouré, s'étend, en prolongement des façades nord des deux écoles, et se poursuit en faisant office de toiture pour l'ensemble des trois bâtiments, et de vélum pour la Piazza dell'arte.
Légèreté, transparence et technique du métal, du côté de la voie rapide, s'opposent à la massivité, l'opacité et à la tradition de la pierre, côté place.