Après deux années d'euphorie, l'activité du secteur a montré quelques signes d'essoufflement en 2001 avec à la fois une baisse des autorisations de construire (-0,7%) et des démarrages de chantier (-2%) d'une année sur l'autre. Toutefois, le niveau de renouvellement du parc d'habitation français reste suffisant avec plus de 300.000 nouveaux logements sortis de terre l'an dernier.
Selon les chiffres publiés mardi 29 janvier par la DAEI (direction des affaires économiques et internationales) du ministère de l'Equipement, le secteur de la construction a été moins performant en 2001 par rapport à 2000 avec à la fois une baisse des mises en chantier (-0,7%) et des démarrages de chantier (-2%) d'une année sur l'autre.
Cette tendance à la baisse est toutefois à pondérer car sur l'ensemble de l'année, 303.500 logements ont été construits en France, soit un niveau qui dépasse les besoins de renouvellement du parc, évalués à 300.000 logements.
Ces chiffres sont "relativement satisfaisants sur l'année, mais si l'on examine le dernier trimestre, les performances du secteur sont en net recul", souligne un professionnel interrogé par l'AFP, qui se montre prudent pour l'année en cours.
Sur l'ensemble de l'année 2001, les spécialistes du secteur au ministère soulignent que le rythme de délivrance de permis et de démarrages des chantiers est resté, malgré le recul, "bien soutenu compte tenu notamment de la forte activité qui avait été enregistrée en 2000".
En revanche, pour la FFB, l'évolution des derniers mois est "décevante par rapport aux prévisions et illustre les premiers effets du ralentissement économique".
Les spécialistes notent la mauvaise performance de la maison individuelle, considérée comme un baromètre de la confiance des ménages dans l'économie française. Dans cette catégorie d'habitat, choix privilégié des Français, la baisse de l'activité est flagrante avec un recul sur l'ensemble de l'année de près de 6% des chantiers démarrés.
Même constat au niveau des autorisations de programme, signe avant coureur de l'évolution du marché - le délai entre l'obtention d'une autorisation et le démarrage effectif du chantier est d'environ 6 à 9 mois - les résultats ne laissent pas présager des lendemains très prometteurs car les permis sont en recul sur les trois derniers mois 2001 de 1,1% dans la maison individuelle.
Au niveau du secteur collectif (logements en immeubles), les résultats sur l'ensemble de l'année 2001 sont mieux orientés que dans la maison individuelle mais sont négatifs malgré tout autant en terme de permis que de démarrages de chantier.
A la FFB, on souligne que les discours indiquant que les promoteurs de HLM se lancent dans des programmes de construction grâce aux nouvelles aides de l'Etat "semblent ne pas s'être encore concrétisés". Au ministère de l'Equipement, on se montre plus indulgent et on précise qu'avant le démarrage d'un chantier de logements sociaux, "il faut que les crédits arrivent et ils sont en train d'arriver".
"Le logement collectif doit être pour les prochaines années le moteur du secteur de la construction et devra prendre le relais de la maison individuelle qui est en perte de vitesse, d'une part car elle a fait le plein an cours des dernières années et d'autre part car ce secteur est celui qui est le plus perméable au ralentissement de la croissance", ajoute-t-on à la FFB.
Le non résidentiel ralentit aussi
Le secteur de la construction non résidentielle (bureaux, commerces, bâtiments de stockage, usines...), illustration de l'activité économique, industrielle et commerciale, a été légèrement mieux orienté avec une progression annuelle des démarrages de chantier de 0,7%. En revanche, du côté des autorisations, une baisse de 1,3% a été notée.
Sur les trois derniers mois le non résidentiel a montré des signes de faiblesse avec une chute des autorisations délivrées entre octobre et décembre de 7,3% et des chantiers démarrés de 6,9%.
Cette tendance à la baisse est toutefois à pondérer car sur l'ensemble de l'année, 303.500 logements ont été construits en France, soit un niveau qui dépasse les besoins de renouvellement du parc, évalués à 300.000 logements.
Ces chiffres sont "relativement satisfaisants sur l'année, mais si l'on examine le dernier trimestre, les performances du secteur sont en net recul", souligne un professionnel interrogé par l'AFP, qui se montre prudent pour l'année en cours.
Sur l'ensemble de l'année 2001, les spécialistes du secteur au ministère soulignent que le rythme de délivrance de permis et de démarrages des chantiers est resté, malgré le recul, "bien soutenu compte tenu notamment de la forte activité qui avait été enregistrée en 2000".
En revanche, pour la FFB, l'évolution des derniers mois est "décevante par rapport aux prévisions et illustre les premiers effets du ralentissement économique".
Les spécialistes notent la mauvaise performance de la maison individuelle, considérée comme un baromètre de la confiance des ménages dans l'économie française. Dans cette catégorie d'habitat, choix privilégié des Français, la baisse de l'activité est flagrante avec un recul sur l'ensemble de l'année de près de 6% des chantiers démarrés.
Même constat au niveau des autorisations de programme, signe avant coureur de l'évolution du marché - le délai entre l'obtention d'une autorisation et le démarrage effectif du chantier est d'environ 6 à 9 mois - les résultats ne laissent pas présager des lendemains très prometteurs car les permis sont en recul sur les trois derniers mois 2001 de 1,1% dans la maison individuelle.
Au niveau du secteur collectif (logements en immeubles), les résultats sur l'ensemble de l'année 2001 sont mieux orientés que dans la maison individuelle mais sont négatifs malgré tout autant en terme de permis que de démarrages de chantier.
A la FFB, on souligne que les discours indiquant que les promoteurs de HLM se lancent dans des programmes de construction grâce aux nouvelles aides de l'Etat "semblent ne pas s'être encore concrétisés". Au ministère de l'Equipement, on se montre plus indulgent et on précise qu'avant le démarrage d'un chantier de logements sociaux, "il faut que les crédits arrivent et ils sont en train d'arriver".
"Le logement collectif doit être pour les prochaines années le moteur du secteur de la construction et devra prendre le relais de la maison individuelle qui est en perte de vitesse, d'une part car elle a fait le plein an cours des dernières années et d'autre part car ce secteur est celui qui est le plus perméable au ralentissement de la croissance", ajoute-t-on à la FFB.
Le non résidentiel ralentit aussi
Le secteur de la construction non résidentielle (bureaux, commerces, bâtiments de stockage, usines...), illustration de l'activité économique, industrielle et commerciale, a été légèrement mieux orienté avec une progression annuelle des démarrages de chantier de 0,7%. En revanche, du côté des autorisations, une baisse de 1,3% a été notée.
Sur les trois derniers mois le non résidentiel a montré des signes de faiblesse avec une chute des autorisations délivrées entre octobre et décembre de 7,3% et des chantiers démarrés de 6,9%.