Le nombre de défaillances dentreprises continue de progresser, selon une étude de lassureur-crédit Euler Hermès. Fin avril, on enregistrait 52.899 entreprises défaillantes sur un an, soit une augmentation de 9,9% par rapport à lannée précédente. Selon létude, cette hausse de sinistrabilité serait due en partie aux secteurs de la construction et de limmobilier.
«Début 2008, les conditions du crédit inter-entreprise en France se sont durcies», rappelle lassureur crédit Euler Hermès en prélude à son étude sur les défaillances dentreprises au cours du premier quadrimestre 2008. Les conséquences de cette nouvelle donne se font déjà ressentir puisquà fin avril, le nombre de défaillances dentreprises cumulées sur 12 mois sétablissait à 52.899, soit une augmentation de 9,9% par rapport à la même période lan dernier.
Parmi les secteurs les plus touchés, on trouve ceux de lhôtellerie-restauration et des transports, mais aussi, et cest une nouveauté, les entreprises spécialisées dans la construction et limmobilier. Selon lassureur crédit, ces deux derniers secteurs «portent lessentiel de la hausse des sinistralités». En effet, le glissement du cumul sur 12 mois est de +26% pour la construction et +22% pour les services immobiliers. «Après dix années de croissance forte de ces secteurs et de hausse rapide des prix (+88% entre 1998 et 2006), ces difficultés reflètent à la fois la fin dun cycle et les conséquences, en France, de la crise financière mondiale qui ralentit loctroi demprunts immobiliers aux ménages», analyse létude.
Seulement 4 régions épargnées
Au niveau de la répartition géographique, on observe un repli des défaillances dans quatre régions : Alsace (-1,5%), Bourgogne (-1,1%), Champagne (-0,6%) et Rhône (-0,3%). Au rang des régions où les dépôts de bilan accusent la plus grosse augmentation, on trouve la Corse (35,7%), le Centre (24,5%), le Poitou-Charentes (22,2%), lAuvergne (20%), la Bretagne (19,6%) et le Limousin (19,2%). Le nombre de salariés concernés par ces défaillances au cours des 12 derniers mois est denviron 180.800 personnes.
Parmi les secteurs les plus touchés, on trouve ceux de lhôtellerie-restauration et des transports, mais aussi, et cest une nouveauté, les entreprises spécialisées dans la construction et limmobilier. Selon lassureur crédit, ces deux derniers secteurs «portent lessentiel de la hausse des sinistralités». En effet, le glissement du cumul sur 12 mois est de +26% pour la construction et +22% pour les services immobiliers. «Après dix années de croissance forte de ces secteurs et de hausse rapide des prix (+88% entre 1998 et 2006), ces difficultés reflètent à la fois la fin dun cycle et les conséquences, en France, de la crise financière mondiale qui ralentit loctroi demprunts immobiliers aux ménages», analyse létude.
Seulement 4 régions épargnées
Au niveau de la répartition géographique, on observe un repli des défaillances dans quatre régions : Alsace (-1,5%), Bourgogne (-1,1%), Champagne (-0,6%) et Rhône (-0,3%). Au rang des régions où les dépôts de bilan accusent la plus grosse augmentation, on trouve la Corse (35,7%), le Centre (24,5%), le Poitou-Charentes (22,2%), lAuvergne (20%), la Bretagne (19,6%) et le Limousin (19,2%). Le nombre de salariés concernés par ces défaillances au cours des 12 derniers mois est denviron 180.800 personnes.