Le schéma d'aménagement insiste sur le mouvement et l'ouverture : pour ses sociétaires, la Friche doit rester friche, et éviter de devenir un bâtiment culturel classique. "Un rapport complexe se joue, entre l'indispensable structuration et un goût certain pour l'indétermination", souligne la SCIC. La programmation des lieux restera donc évolutive, tous les aménagements d'espace demeurant réversibles. "Le lieu n'a pas d'autre projet que d'être occupé, de fonctionner, de se transformer en marchant", déclare Patrick Bouchain, le président de la SCIC. La Belle de Mai demeurera donc éternellement jeune, se réinventant tous les jours.

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