L'association Consommation, Logement et Cadre de vie (CLCV) a dénoncé mercredi une hausse importante des loyers HLM en 2004, accusant les organismes de ne pas respecter les consignes ministérielles.
Plus des trois quarts des augmentations de loyers votées pour 2004 dépassent les 2%, selon l'enquête menée par l'association auprès de 137 organismes dans 46 départements. Sur toute la France, la hausse des loyers HLM atteindrait 2,24%, a indiqué la CLCV dans un communiqué.
Le ministre du Logement, Gilles de Robien, avait recommandé à l'Union sociale de l'habitat que la hausse n'excède pas l'évolution de l'indice des prix à la consommation, c'est à dire 2%.
"Dans un climat économique dégradé, dans un contexte de restriction budgétaire, les loyers continuent ainsi à augmenter fortement, les aides au logement ne sont pas revalorisées", note la CLCV, ajoutant: "les locataires les plus modestes sont oubliés et leur perte de pouvoir d'achat s'accentue".
L'association demande au gouvernement d'intervenir auprès des organismes HLM pour annuler ces hausses et de veiller à ce qu'elles ne dépassent pas le seuil de 2%.
"Les loyers suivent le rythme des dépenses des organismes", a indiqué de son côté Jean-Michel Doré, directeur général adjoint de l'Union sociale de l'habitat.
"Après deux années de blocage volontaire des loyers, les dépenses des organismes ont continué à augmenter et certains organismes ont réajusté leurs comptes pour se remettre à niveau", a-t-il indiqué pour expliquer le phénomène.
En 2003, la hausse des loyers HLM était d'environ 3%, selon l'Union sociale de l'habitat.
Le ministre du Logement, Gilles de Robien, avait recommandé à l'Union sociale de l'habitat que la hausse n'excède pas l'évolution de l'indice des prix à la consommation, c'est à dire 2%.
"Dans un climat économique dégradé, dans un contexte de restriction budgétaire, les loyers continuent ainsi à augmenter fortement, les aides au logement ne sont pas revalorisées", note la CLCV, ajoutant: "les locataires les plus modestes sont oubliés et leur perte de pouvoir d'achat s'accentue".
L'association demande au gouvernement d'intervenir auprès des organismes HLM pour annuler ces hausses et de veiller à ce qu'elles ne dépassent pas le seuil de 2%.
"Les loyers suivent le rythme des dépenses des organismes", a indiqué de son côté Jean-Michel Doré, directeur général adjoint de l'Union sociale de l'habitat.
"Après deux années de blocage volontaire des loyers, les dépenses des organismes ont continué à augmenter et certains organismes ont réajusté leurs comptes pour se remettre à niveau", a-t-il indiqué pour expliquer le phénomène.
En 2003, la hausse des loyers HLM était d'environ 3%, selon l'Union sociale de l'habitat.
