Pour Tadao Ando, la Bourse de commerce est sa plus importante réalisation française. Le bâtiment est inscrit et, en partie, classé, pour sa colonne Médicis (1862), ses façades intérieures et sa coupole (1986) aux Monuments historiques. "La volonté de Tadao Ando, de la Drac, de François Pinault et de notre équipe était de conserver la partie emblématique de la Bourse", explique à Batiactu Thibault Marca, de l'agence l'agence NeM / Niney et Marca Architectes, qui a participé à ce projet. "Il était hors de question de démolir les façades et les structures du bâtiment, tout comme la colonne Médicis. On a plutôt guidé notre choix vers l'ajout d'une strate contemporaine."
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L'architecte explique avoir tout gardé sauf les cloisons, en partie en briques, des petits bureaux anciennement présents dans le bâtiment. "Si, auparavant, il était de rigueur de démolir pour reconstruire, ce n'est plus comme ça qu'on envisage le patrimoine. Celui-ci est reconnu et acté. Prendre en compte cette histoire du bâtiment n'est alors plus une contrainte mais une stimulation, car on intervient au sein du patrimoine historique", estime Thibault Marca.