Le tunnel du Fréjus, entre la France et l'Italie, restera fermé «moins dun an», a assuré dimanche le ministre italien des Transports Pietro Lunardi, venu se rendre compte des dégâts provoqués par l'incendie qui a engendré samedi la mort de deux personnes.
Comme son homologue italien, le nouveau ministre des transports Dominique Perben sest rendu sur place dimanche et a constaté que «le plan de secours avait bien fonctionné», tout en déplorant les deux décès et rappelant au passage que le renforcement de la sécurité, consécutif au drame du Mont-Blanc, sest traduit par 56 millions deuros dinvestissement.
Le flux des camions traversant les Alpes par le tunnel du Fréjus devrait se reporter en partie sur le tunnel du Mont-Blanc, lui-même théâtre d'un sinistre qui avait fait 39 morts en mars 1999. Cette situation suscite l'inquiétude des associations de riverains, qui s'étaient opposées au retour des camions lors de la réouverture du tunnel du Mont-Blanc. Laccident pose «un problème très grave pour les liaisons franco-italiennes» car le tunnel du Mont-Blanc «ne pourra pas absorber beaucoup plus de trafic», a déclaré Michel Bouvard, député UMP de la Maurienne, qui siège au conseil dadministration de la SFTRF, le co-exploitant français. De fait, «cet accident montre lurgence de lancer au plus vite la liaison ferroviaire Lyon-Turin», a-t-il souligné. Une analyste partagé par les élus Verts de la région. «C'est une catastrophe écologique qui s'annonce pour la vallée de Chamonix, où des seuils critiques de pollution ont déjà été atteints avant cette augmentation prévisible du trafic», a déclaré l'Association pour le respect du site du Mont-Blanc. «On va se retrouver dans la situation précédente d'avant 1999, il y aura de plus en plus de camions dans la vallée, de plus en plus de pollution sur notre région et tôt ou tard un accident grave se produira sous le Mont-Blanc», a ajouté un porte-parole. Pour les Verts Rhône-Alpes, cet accident démontre l'urgence d'accélérer le processus de liaisons ferroviaires entre la France et l'Italie. Ils ont dit attendre du gouvernement "un geste fort concernant la future autoroute ferroviaire entre Lyon et Turin.
Il a fallu sept heures aux pompiers pour éteindre l'incendie du Fréjus, qui s'est déclaré samedi soir lorsque le moteur du poids lourd transportant de pneumatiques s'est enflammé. En raison de la chaleur et de l'épaisse fumée, les secours n'ont pu atteindre le site même de l'incendie qu'à 05h00 locales. Les autorités françaises ont précisé que le tunnel avait été «fortement endommagé». Selon les premiers éléments de l'enquête, une fuite de gazole sur le camion transportant des pneumatiques pourrait être à l'origine du sinistre.
La société ATMB (Autoroute et Tunnel du Mont-Blanc) a annoncé dimanche qu'elle annulait d'ores et déjà l'exercice de sécurité trimestriel qui était prévu dans la nuit du 6 au 7 juin.
De même, la circulation sous le Mont-Blanc a été mis en alternée jusqu'à dimanche matin 07H00 pour faire face à l'afflux de poids lourds venant du Fréjus et par mesure de sécurité.
La police italienne a estimé samedi que l'incendie du tunnel du Fréjus n'était pas comparable à celui du Mont-Blanc. En service depuis juillet 1980, le tunnel alpin du Fréjus dune longueur de 12,8 km, permet la traversée des Alpes entre la France et l'Italie par la vallée de la Maurienne et la vallée de Suse. Quelque deux millions de véhicules l'empruntent chaque année.
Le flux des camions traversant les Alpes par le tunnel du Fréjus devrait se reporter en partie sur le tunnel du Mont-Blanc, lui-même théâtre d'un sinistre qui avait fait 39 morts en mars 1999. Cette situation suscite l'inquiétude des associations de riverains, qui s'étaient opposées au retour des camions lors de la réouverture du tunnel du Mont-Blanc. Laccident pose «un problème très grave pour les liaisons franco-italiennes» car le tunnel du Mont-Blanc «ne pourra pas absorber beaucoup plus de trafic», a déclaré Michel Bouvard, député UMP de la Maurienne, qui siège au conseil dadministration de la SFTRF, le co-exploitant français. De fait, «cet accident montre lurgence de lancer au plus vite la liaison ferroviaire Lyon-Turin», a-t-il souligné. Une analyste partagé par les élus Verts de la région. «C'est une catastrophe écologique qui s'annonce pour la vallée de Chamonix, où des seuils critiques de pollution ont déjà été atteints avant cette augmentation prévisible du trafic», a déclaré l'Association pour le respect du site du Mont-Blanc. «On va se retrouver dans la situation précédente d'avant 1999, il y aura de plus en plus de camions dans la vallée, de plus en plus de pollution sur notre région et tôt ou tard un accident grave se produira sous le Mont-Blanc», a ajouté un porte-parole. Pour les Verts Rhône-Alpes, cet accident démontre l'urgence d'accélérer le processus de liaisons ferroviaires entre la France et l'Italie. Ils ont dit attendre du gouvernement "un geste fort concernant la future autoroute ferroviaire entre Lyon et Turin.
Il a fallu sept heures aux pompiers pour éteindre l'incendie du Fréjus, qui s'est déclaré samedi soir lorsque le moteur du poids lourd transportant de pneumatiques s'est enflammé. En raison de la chaleur et de l'épaisse fumée, les secours n'ont pu atteindre le site même de l'incendie qu'à 05h00 locales. Les autorités françaises ont précisé que le tunnel avait été «fortement endommagé». Selon les premiers éléments de l'enquête, une fuite de gazole sur le camion transportant des pneumatiques pourrait être à l'origine du sinistre.
La société ATMB (Autoroute et Tunnel du Mont-Blanc) a annoncé dimanche qu'elle annulait d'ores et déjà l'exercice de sécurité trimestriel qui était prévu dans la nuit du 6 au 7 juin.
De même, la circulation sous le Mont-Blanc a été mis en alternée jusqu'à dimanche matin 07H00 pour faire face à l'afflux de poids lourds venant du Fréjus et par mesure de sécurité.
La police italienne a estimé samedi que l'incendie du tunnel du Fréjus n'était pas comparable à celui du Mont-Blanc. En service depuis juillet 1980, le tunnel alpin du Fréjus dune longueur de 12,8 km, permet la traversée des Alpes entre la France et l'Italie par la vallée de la Maurienne et la vallée de Suse. Quelque deux millions de véhicules l'empruntent chaque année.