Selon un rapport du Fonds monétaire international (FMI) sur léconomie mondiale publié mercredi, le marché de limmobilier a déjà atteint son sommet aux Etats-Unis, et le ralentissement risque d'avoir des conséquences sur la croissance au niveau mondial.
La FMI écrit dans son rapport «il y a de plus en plus de signes que l'activité immobilière a atteint son sommet aux Etats-Unis».
Le Fonds rappelle ainsi que selon une étude, si les prix des logements venaient à stagner, après une progression de 10% environ l'an dernier, cela réduirait la consommation de 0,5 à 1 point. Une autre étude estime qu'un ralentissement de 10% des prix pourrait amputer de 2 points la croissance au bout d'un an. L'expérience des Pays-Bas, de l'Australie et de la Grande Bretagne suggère aussi qu«un fort ralentissement de la hausse des prix pourrait sérieusement entraver la croissance de la consommation, de l'investissement résidentiel et du PIB aux Etats-Unis», ajoute le Fonds. «Un ajustement plus abrupt aurait évidemment des conséquences plus graves pour la croissance», avertit le rapport.
Des conséquences au niveau mondial
Le FMI prévient dans son rapport que les Etats-Unis ne sont pas les seuls concernés. «Un ralentissement du marché immobilier américain aurait des implications importante pour l'économie mondiale, étant donné que l'économie américaine a été un moteur essentiel de la croissance mondiale ces dernières années», ajoute le rapport. En effet, si la croissance américaine et les importations ralentissaient, «alors les partenaires commerciaux des Etats-Unis en souffriraient». Cela n'aurait pas que des conséquences négatives, selon le FMI, en contribuant «à un nécessaire rééquilibrage de la croissance mondiale et à une réduction des déséquilibres des comptes courants».
Pour évaluer les risques pesant sur les marchés immobiliers dans le monde, le FMI note que 40% des bulles dans le secteur ont fini par éclater, dans des scénarios associant un fort ralentissement de la croissance à un net resserrement du coût du crédit. «Une question essentielle pour les marchés immobiliers concernera l'ampleur des hausses des taux d'intérêt dans un avenir proche», estime le FMI.
Le Fonds rappelle ainsi que selon une étude, si les prix des logements venaient à stagner, après une progression de 10% environ l'an dernier, cela réduirait la consommation de 0,5 à 1 point. Une autre étude estime qu'un ralentissement de 10% des prix pourrait amputer de 2 points la croissance au bout d'un an. L'expérience des Pays-Bas, de l'Australie et de la Grande Bretagne suggère aussi qu«un fort ralentissement de la hausse des prix pourrait sérieusement entraver la croissance de la consommation, de l'investissement résidentiel et du PIB aux Etats-Unis», ajoute le Fonds. «Un ajustement plus abrupt aurait évidemment des conséquences plus graves pour la croissance», avertit le rapport.
Des conséquences au niveau mondial
Le FMI prévient dans son rapport que les Etats-Unis ne sont pas les seuls concernés. «Un ralentissement du marché immobilier américain aurait des implications importante pour l'économie mondiale, étant donné que l'économie américaine a été un moteur essentiel de la croissance mondiale ces dernières années», ajoute le rapport. En effet, si la croissance américaine et les importations ralentissaient, «alors les partenaires commerciaux des Etats-Unis en souffriraient». Cela n'aurait pas que des conséquences négatives, selon le FMI, en contribuant «à un nécessaire rééquilibrage de la croissance mondiale et à une réduction des déséquilibres des comptes courants».
Pour évaluer les risques pesant sur les marchés immobiliers dans le monde, le FMI note que 40% des bulles dans le secteur ont fini par éclater, dans des scénarios associant un fort ralentissement de la croissance à un net resserrement du coût du crédit. «Une question essentielle pour les marchés immobiliers concernera l'ampleur des hausses des taux d'intérêt dans un avenir proche», estime le FMI.