Il a demandé mardi à l'OPAC de Paris, gestionnaire des HLM de la capitale, de rediscuter de l'évolution des loyers pour 2003 que l'office envisageait d'augmenter de 3%.

A la demande de Jean Vuillermoz, président du groupe communiste, et de Jacques Toubon (UMP), les élus parisiens ont "demandé que le conseil d'administration de l'Office public d'aménagement de construction (OPAC) décide de se saisir à nouveau de la question de l'évolution des loyers pour 2003". Le PS, le PC et l'UMP ont voté en ce sens et une partie des Verts s'est abstenue.

L'OPAC, que préside l'adjoint PS au maire Jean-Yves Mano, avait décidé le 22 octobre, à 10 voix contre 6 et trois abstentions, d'augmenter les loyers de 3% en 2003. Conformément à la règle, sa décision doit être soumise au vote du Conseil de Paris. M. Vuillermoz a souligné que cette augmentation interviendrait alors que le gouvernement "a pris tout un ensemble de mesures anti-sociales", soulignant l'attention de la municipalité socialiste "accorde à la solidarité".

M. Toubon avait estimé lui aussi qu'il s'agissait d'"une décision provocante dans la situation sociale telle qu'elle est aujourd'hui", et qu'elle ne pouvait pas "se justifier sur le plan humain". M. Mano (PS) a rappelé que ces loyers avaient connu deux années de gel en 2000 et 2001 et une augmentation de 1,5% en 2002, et que cela serait plus facile d'augmenter les loyers si l'Etat n'avait pas notamment refusé d'augmenter les aides au logement et de donner un coup de pouce au SMIC. Il a cependant repris à son compte l'amendement communiste.

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