Le conseil de Paris a adopté mardi le projet de révision du schéma directeur de la région d'Ile-de-France (SDRIF), adopté en février par le conseil régional d'Ile-de-France.
Le projet de révision du SDRIF fait l'objet d'un bras de fer entre l'Etat et le conseil régional d'Ile-de-France, présidé par Jean-Paul Huchon (PS). Trois départements (Hauts-de-Seine, Yvelines et Val-d'Oise) se sont prononcés contre et le ministère de l'Ecologie a émis le 6 juillet un avis «réservé».
Jeudi dernier, le Premier ministre François Fillon avait demandé au président de la région Ile-de-France de surseoir au lancement de l'enquête publique sur le SDRIF, qui aura lieu du 15 octobre au 8 décembre. Selon lui ce document n'est pas en l'état «compatible» avec l'objectif de «traduire une véritable ambition politique» pour la région capitale. François Fillon relayait ainsi les critiques exprimées fin juin par Nicolas Sarkozy qui, relançant l'idée d'un «Grand Paris» avait appelé à créer une nouvelle dynamique régionale autour de dossiers emblématiques comme l'extension du pôle de La Défense, que la région conteste, le développement du site de Roissy et la liaison rapide CDG-Express, ou le projet de métrophérique.
Devant le Conseil de Paris, le maire Bertrand Delanoë a reproché à Nicolas Sarkozy de vouloir «balayer d'un revers de la manche trois années d'élaboration sérieuse» du SDRIF et affirmé que «toute réforme» visant à affaiblir le conseil régional «serait une faute». «Les réserves d'une minorité ne peuvent s'imposer à une délibération majoritaire. Rien, à nos yeux, ne peut raisonnablement interrompre brutalement, et de façon unilatérale, un processus aussi indispensable», a déclaré Bertrand Delanoë.
Jeudi dernier, le Premier ministre François Fillon avait demandé au président de la région Ile-de-France de surseoir au lancement de l'enquête publique sur le SDRIF, qui aura lieu du 15 octobre au 8 décembre. Selon lui ce document n'est pas en l'état «compatible» avec l'objectif de «traduire une véritable ambition politique» pour la région capitale. François Fillon relayait ainsi les critiques exprimées fin juin par Nicolas Sarkozy qui, relançant l'idée d'un «Grand Paris» avait appelé à créer une nouvelle dynamique régionale autour de dossiers emblématiques comme l'extension du pôle de La Défense, que la région conteste, le développement du site de Roissy et la liaison rapide CDG-Express, ou le projet de métrophérique.
Devant le Conseil de Paris, le maire Bertrand Delanoë a reproché à Nicolas Sarkozy de vouloir «balayer d'un revers de la manche trois années d'élaboration sérieuse» du SDRIF et affirmé que «toute réforme» visant à affaiblir le conseil régional «serait une faute». «Les réserves d'une minorité ne peuvent s'imposer à une délibération majoritaire. Rien, à nos yeux, ne peut raisonnablement interrompre brutalement, et de façon unilatérale, un processus aussi indispensable», a déclaré Bertrand Delanoë.