Le Conseil de la Fédération (chambre haute du Parlement) a adopté mercredi le Code foncier qui introduit en Russie la propriété privée et la libre vente des terres, à l'exception des terres agricoles.
Le Conseil de la Fédération a voté par 103 voix pour, 29 contre et 9 abstentions le texte adopté par la Douma (chambre basse) en juin dernier lors de débats houleux, les communistes notamment s'y opposant catégoriquement.
Le PC russe avait annoncé en juillet qu'il contesterait le texte devant la Cour constitutionnelle, une annonce qui n'a pas été suivie d'effet jusqu'à présent.
Le président Vladimir Poutine devrait signer le texte prochainement pour permettre son entrée en vigueur.
Plusieurs sénateurs russes se sont opposés au texte de manière véhémente avant le vote, bien qu'il ne concerne pas les terres agricoles, principale terre d'achoppement sur cette question depuis la chute de l'URSS en 1991.
"Si nous votons le code foncier, nous tuerons la Russie", a déclaré Nikolaï Kondratienko, représentant la riche région agricole de Krasnodar (sud). "Chez nous, seuls les Juifs, les Kurdes et les Arméniens achètent des terres, les Russes n'en ont pas les moyens", a ajouté M. Kondratienko, connu notamment pour ses prises de position antisémites.
Se déclarant pour sa part favorable au code foncier, le maire de Moscou Iouri Loujkov (centriste) a cependant refusé de voter la loi d'application qui lui est accolée, contestant les mécanismes de régulation des prix de la terre prévus par ce texte alors que "dans les grandes villes le prix des terrains est dix fois supérieur", selon lui.
Le PC russe avait annoncé en juillet qu'il contesterait le texte devant la Cour constitutionnelle, une annonce qui n'a pas été suivie d'effet jusqu'à présent.
Le président Vladimir Poutine devrait signer le texte prochainement pour permettre son entrée en vigueur.
Plusieurs sénateurs russes se sont opposés au texte de manière véhémente avant le vote, bien qu'il ne concerne pas les terres agricoles, principale terre d'achoppement sur cette question depuis la chute de l'URSS en 1991.
"Si nous votons le code foncier, nous tuerons la Russie", a déclaré Nikolaï Kondratienko, représentant la riche région agricole de Krasnodar (sud). "Chez nous, seuls les Juifs, les Kurdes et les Arméniens achètent des terres, les Russes n'en ont pas les moyens", a ajouté M. Kondratienko, connu notamment pour ses prises de position antisémites.
Se déclarant pour sa part favorable au code foncier, le maire de Moscou Iouri Loujkov (centriste) a cependant refusé de voter la loi d'application qui lui est accolée, contestant les mécanismes de régulation des prix de la terre prévus par ce texte alors que "dans les grandes villes le prix des terrains est dix fois supérieur", selon lui.