Cest un véritable coup de gueule que vient de pousser le Conseil économique et social. Dans son dernier rapport, linstitution dénonce une grave crise du logement, en particulier du logement social.
"On peut dire en toute objectivité qu'il y a une grave crise du logement", a déclaré le rapporteur, Nicole Prud'homme, également présidente de la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF). "Si la crise affecte en priorité le logement social, les classes moyennes ou certaines catégories de la population ne sont plus épargnées", ajoute le rapport, qui sera soumis au vote mercredi.
Le CES fait état "d'un grippage généralisé" du secteur du logement et rappelle que plus d'un million de demandeurs HLM sont comptabilisés en région parisienne.
Par ailleurs, le Conseil exprime ses "vives inquiétudes" sur le budget du logement 2004, "quant à sa capacité à satisfaire les besoins, même les plus urgents". Selon le rapport, la baisse du taux du livret A - qui finance le logement social - ne compensera pas la baisse de 8,8% des crédits affectés au logement. Les crédits du "plan Borloo» ne doivent pas venir en diminution de ceux affectés au logement social, précise encore le rapport.
A partir de scénarios de l'INSEE, le CES recommande la construction de 320.000 logements par an jusqu'en 2014, dont 120.000 logements sociaux, pour augmenter l'offre.
Parmi les autres pistes envisagées par le CES pour essayer d'enrayer cette crise, figure la mise en place d'un service public de l'habitat. C'est le président de l'Etablissement public de coopération intercommunale (EPCI) qui serait délégataire de la compétence logement, avec des crédits correspondants, l'Etat restant le garant et le régulateur.
A l'instar du Haut comité pour le logement des défavorisés, le CES demande une meilleure garantie du droit au logement, avec "une obligation de résultat, dès que le droit au logement est manifestement inappliqué, refusé ou différé".
Une conférence annuelle sur le logement permettrait aussi "de faire le point et de se projeter dans l'avenir". Le CES souhaite en outre une revalorisation des aides au logement et une amélioration du dispositif de prêt à taux zéro.
Le CES fait état "d'un grippage généralisé" du secteur du logement et rappelle que plus d'un million de demandeurs HLM sont comptabilisés en région parisienne.
Par ailleurs, le Conseil exprime ses "vives inquiétudes" sur le budget du logement 2004, "quant à sa capacité à satisfaire les besoins, même les plus urgents". Selon le rapport, la baisse du taux du livret A - qui finance le logement social - ne compensera pas la baisse de 8,8% des crédits affectés au logement. Les crédits du "plan Borloo» ne doivent pas venir en diminution de ceux affectés au logement social, précise encore le rapport.
A partir de scénarios de l'INSEE, le CES recommande la construction de 320.000 logements par an jusqu'en 2014, dont 120.000 logements sociaux, pour augmenter l'offre.
Parmi les autres pistes envisagées par le CES pour essayer d'enrayer cette crise, figure la mise en place d'un service public de l'habitat. C'est le président de l'Etablissement public de coopération intercommunale (EPCI) qui serait délégataire de la compétence logement, avec des crédits correspondants, l'Etat restant le garant et le régulateur.
A l'instar du Haut comité pour le logement des défavorisés, le CES demande une meilleure garantie du droit au logement, avec "une obligation de résultat, dès que le droit au logement est manifestement inappliqué, refusé ou différé".
Une conférence annuelle sur le logement permettrait aussi "de faire le point et de se projeter dans l'avenir". Le CES souhaite en outre une revalorisation des aides au logement et une amélioration du dispositif de prêt à taux zéro.