Selon l'enquête mensuelle de conjoncture de l'Insee, les chefs d'entreprises du bâtiment estiment que le climat des affaires est stable en ce début de printemps 2016. La "note" est évaluée à 95/100, ce qui reste toutefois en dessous de sa moyenne de long terme (calculée depuis septembre 1993). Détails.
Le mois de mai 2016 sera relativement calme pour les affaires, selon l'enquête mensuelle de conjoncture de l'Insee qui n'a pas pu intégrer l'impact des grèves qui touchent le monde du transport et de l'approvisionnement en carburant. Dans son baromètre de l'activité, l'institut donne une valeur de 95 à l'indicateur synthétique du climat des affaires, dont la moyenne de long terme est établie à 100 (une valeur qui n'a pas été atteinte depuis le début de 2012). Après s'être redressé en avril 2016, il se serait donc stabilisé, tout en se maintenant dans une tendance plutôt favorable.
La note de synthèse explique : "L'opinion des entrepreneurs sur leur activité passée s'améliore. En mai 2016, (ils) sont nettement moins nombreux qu'en avril à signaler une baisse de leur activité". De même, ils s'avèrent moins pessimistes sur les perspectives d'emploi, avec moins de chefs d'entreprises qui se déclarent prêts à baisser leurs effectifs qu'un mois plus tôt. "Cependant, ils sont aussi nombreux à signaler que leurs effectifs ont baissé au cours de trois derniers mois", tempère l'Insee. Du côté des carnets de commandes, les niveaux sont jugés "très bas". Pour autant, "compte tenu de leurs effectifs, les entrepreneurs estiment que les commandes assurent 6,7 mois de travail, un niveau stable et supérieur à sa moyenne de long terme (5,4 mois)".
L'outil de production reste logiquement sous exploité. Le document résume : "Depuis 2008, le taux d'utilisation des capacités de production est inférieur à sa moyenne de long terme (88,5 % NdlR). En mai 2016, il est stable à 85,7 %". Enfin, le niveau de prix est également annoncé comme étant bas. Les chefs d'entreprises sont aussi nombreux qu'en avril à déclarer une baisse des prix.
L'activité du groupe Bouygues se stabilise sur les trois premiers trimestres 2024
