Du 3 au 5 juin sest tenu à Nice le 36e congrès de lUnion nationale des économistes de la construction (Untec). Loccasion de redéfinir les principaux défis de la profession.
Pour Alain Philippe, conseiller municipal et délégué à lurbanisme de la ville de Nice, la principale difficulté provient des produits et des techniques dites « innovantes » et issues du développement durable. Parce quelles obligent à reconsidérer la prescription, les économistes vont devoir simpliquer davantage dans le coût global des bâtiments comprenant le chiffrage des coûts de construction mais aussi lexploitation de lédifice, expliquent nos confrères du Moniteur. Ils seront en effet amenés à se rapprocher davantage des assureurs ou des banquiers qui sont plus à même daccompagner les surcoûts de production.
Se former et consolider la profession
Le congrès a également mis en évidence le problème de la formation. Selon Georges Bacqué, président de lUntec Méditerranée : « lenseignement donné dans les bacs professionnels et les BTS nest plus tout à fait adapté au métier tel que nous le pratiquons aujourdhui » Pour y pallier, lUntec a décidé de mettre au point un référentiel plus en adéquation avec les pratiques actuelles et envisage aussi un rapprochement avec lEducation nationale.
Georges Bacqué a enfin préconisé des « regroupements ponctuels de cabinets pour mettre en commun des compétences [ ] et faire face à la concurrence » et aux changements techniques. Selon lui, cest le meilleur moyen de consolider la profession et de faire face au départ en masse des « papys boomers ».
Se former et consolider la profession
Le congrès a également mis en évidence le problème de la formation. Selon Georges Bacqué, président de lUntec Méditerranée : « lenseignement donné dans les bacs professionnels et les BTS nest plus tout à fait adapté au métier tel que nous le pratiquons aujourdhui » Pour y pallier, lUntec a décidé de mettre au point un référentiel plus en adéquation avec les pratiques actuelles et envisage aussi un rapprochement avec lEducation nationale.
Georges Bacqué a enfin préconisé des « regroupements ponctuels de cabinets pour mettre en commun des compétences [ ] et faire face à la concurrence » et aux changements techniques. Selon lui, cest le meilleur moyen de consolider la profession et de faire face au départ en masse des « papys boomers ».