Car le projet IGC se distingue de ceux de ses confrères constructeurs par deux points : la prise en compte du confort d'utilisation, et la qualité de l'air intérieur. "Nous nous appuyons sur le seul référentiel existant en matière de confort, l'ISO 77-30, une norme internationale basée sur le taux de satisfaction des utilisateurs", explique le directeur général. Le référentiel compare notamment les températures au niveau de la tête et des pieds des habitants : jusqu'à 2°C de différence, les utilisateurs se disent satisfaits à plus de 80%.
Le confort passe également par l'insonorisation, et l'isolation acoustique sera consciencieusement testée dans les trois maisons. Cette étape permettra de déterminer la performance de la ventilation mécanique dans les maisons "Demain" et "Futura", des différents systèmes d'isolation des pièces, et d'estimer le bruit de certains appareils.
Réduire les polluants à la source... et les éliminer
Outre le confort acoustique, le projet permettra de comparer la qualité de l'air intérieur des habitations. La maison "Demain" devrait présenter moins de polluants (COV, formaldéhydes) grâce à la VMC double flux.
Mais, dans "Futura", la lutte pour la qualité de l'air a pris un autre tournant. "Dans un premier temps, nous avons évité de générer des polluants lors de la construction", explique Olivier Desbree. Cela passe par des préconisations dans le choix des matériaux auprès des fabricants : peintures écologiques, revêtements émettant peu de COV, etc.
"Dans un second temps, nous avons utilisé des matériaux qui neutralisent les polluants, comme du carrelage anti-bactérien, ou des plaques de plâtre qui absorbent les particules" ajoute le directeur général. Dans cette troisième construction, la VMC a également été équipée de filtres à particules plus fines.
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