Le Conseil français de la concurrence vient d'infliger une amende record de 575.4 M€ à onze sociétés du secteur de la sidérurgie, dont près de 300 M€ à ArceloMittal, pour entente sur les prix. Le géant mondial prévoit de faire appel.
Une enquête menée entre 1999 et 2005 a conduit le Conseil français de la concurrence à poursuivre onze entreprises de sidérurgie, dont plusieurs sont des filiales du géant ArcelorMittal : PUM Service Acier, ArcelorProfil et AMD Sud Ouest. Au total, leur amende s'élève à 301.7 millions d'euros. Parmi les autres sociétés condamnées, citons KDI, filiale de l'allemand Kloeckner (169.3 M€), le lyonnais Descours et Cabaud (82.5 M€) ou encore la Fédération française de distribution des métaux (124.500 €).
Toutes ces entreprises se seraient organisées de manière «extrêmement sophistiquée» pour unifier leurs barèmes de prix, classer leurs clients en fonction de leur potentiel, se répartir les marchés. Objectif : éviter l'arrivée de nouveaux concurrents, selon le Conseil français de la concurrence.
Toutes ces entreprises se seraient organisées de manière «extrêmement sophistiquée» pour unifier leurs barèmes de prix, classer leurs clients en fonction de leur potentiel, se répartir les marchés. Objectif : éviter l'arrivée de nouveaux concurrents, selon le Conseil français de la concurrence.
ArcelorMittal « prévoit de faire appel » de l'amende, sans faire d'autres commentaires.
Il s'agit de la plus forte amende jamais infligée par le Conseil de la concurrence depuis sa mis en place en 1986.