Organisé par la Cité de larchitecture et du patrimoine, un concours propose aux étudiants européens en architecture de concevoir une «une maison de loisir minimum pour le 21e siècle». Trois projets seront réalisés à léchelle 1, sous forme de prototype. Présentation des 10 lauréats.
Le modèle dun développement durable gagne peu à peu les sociétés européennes. Selon la Cité, «lobservation des pays nordiques enseigne que cest par le débat public que larchitecture durable a fait connaître aux citoyens ses propositions et son esthétique».
Il faut donc éduquer les citoyens en les sensibilisant au bien fondé dune architecture écologique. On assiste ainsi au renouvellement de la pensée dune architecture «responsable en termes déconomie des ressources, ouverte aux nouvelles technologies et actrice dun développement mieux partagé».
Une maison de loisir minimum
Dans ce sens, le réseau Gau:di* a voulu créer un lieu dexpérimentation sur larchitecture durable. Une envie qui se concrétise par un concours ouvert aux étudiants en architecture, lancé en 2006. Thème retenu : «une maison de loisir minimum pour le 21e siècle». Le loisir est au cur de la société européenne actuelle. Mais il ne doit pour autant se développer au détriment de lenvironnement. Ses acteurs doivent donc apprendre à «développer léconomie du loisir avec le souci de renouveler ses propres ressources : le paysage et les espaces naturels, le patrimoine architectural et urbain, lénergie».
Ce concours achève aujourdhui sa seconde étape avec la sélection, parmi les 10 lauréats, des trois projets qui seront réalisés sous forme de prototype, à léchelle 1, et exposés un peu partout dans le monde, de Grenoble à Venise en passant par Ljubljana et finalement Paris, à la Cité de lArchitecture. Une certaine façon de faire découvrir les enjeux de demain et les critères qui feront de nos maisons des habitats respectueux dun environnement de plus en plus fragile.
Cliquez ici pour découvrir les 10 projets lauréats
Il faut donc éduquer les citoyens en les sensibilisant au bien fondé dune architecture écologique. On assiste ainsi au renouvellement de la pensée dune architecture «responsable en termes déconomie des ressources, ouverte aux nouvelles technologies et actrice dun développement mieux partagé».
Une maison de loisir minimum
Dans ce sens, le réseau Gau:di* a voulu créer un lieu dexpérimentation sur larchitecture durable. Une envie qui se concrétise par un concours ouvert aux étudiants en architecture, lancé en 2006. Thème retenu : «une maison de loisir minimum pour le 21e siècle». Le loisir est au cur de la société européenne actuelle. Mais il ne doit pour autant se développer au détriment de lenvironnement. Ses acteurs doivent donc apprendre à «développer léconomie du loisir avec le souci de renouveler ses propres ressources : le paysage et les espaces naturels, le patrimoine architectural et urbain, lénergie».
Ce concours achève aujourdhui sa seconde étape avec la sélection, parmi les 10 lauréats, des trois projets qui seront réalisés sous forme de prototype, à léchelle 1, et exposés un peu partout dans le monde, de Grenoble à Venise en passant par Ljubljana et finalement Paris, à la Cité de lArchitecture. Une certaine façon de faire découvrir les enjeux de demain et les critères qui feront de nos maisons des habitats respectueux dun environnement de plus en plus fragile.
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* Le réseau Gau:di
Fondé en 2001, le réseau européen Gau:di regroupe plusieurs centres darchitecture associés pour la production dactions culturelles. Parmi eux : le Centre international pour la ville et larchitecture de Bruxelles, la Cité de larchitecture de Paris, le Lighthouse de Glasgow Le programme Gau:di 2005-2008 comprend deux volets. Le premier, «Comprendre larchitecture daujourdhui en Europe» est une série dactions de connaissance et de promotion : expositions, éditions pédagogiques, concours à linstar de la maison de loisir du 21e siècle. Le second volet vise à construire des outils de coopération durable dans le champ de la culture.
Fondé en 2001, le réseau européen Gau:di regroupe plusieurs centres darchitecture associés pour la production dactions culturelles. Parmi eux : le Centre international pour la ville et larchitecture de Bruxelles, la Cité de larchitecture de Paris, le Lighthouse de Glasgow Le programme Gau:di 2005-2008 comprend deux volets. Le premier, «Comprendre larchitecture daujourdhui en Europe» est une série dactions de connaissance et de promotion : expositions, éditions pédagogiques, concours à linstar de la maison de loisir du 21e siècle. Le second volet vise à construire des outils de coopération durable dans le champ de la culture.
Les 3 projets qui seront réalisés à léchelle de prototypes :
Habiter le paysage dAmata Zdziobeck, pour la sensibilité à l'histoire et le respect de la géographie du paysage, la légèreté et la flexibilité de la structure.
Urban Recycling de Markus Bohn et Martin Zanolin, pour l'actualité du thème - la densification urbaine - et pour l'inventivité du projet, spatiale, technique et sociale.
Pallethouse d'Andreas Claus Schnetzer et Gregor Pils pour l'approche universelle, humaine et technique, et pour l'intelligence de l'adaptation aux situations.
Les 2 mentions spéciales :
Crex Crex de Matic Pajnik et Ajda Primozic pour l'approche sensible de l'environnement, la subtilité et la réversibilité du projet (mention Paysage et Environnement).
Vlor-e de Federica Pompejano, Fabrizio Polimone, Gianluca Motto et Nicola Gnes, pour la création d'espaces de vie sociale et de loisir urbain sur les rives portuaires dAlbanie (mention Engagement social).
Habiter le paysage dAmata Zdziobeck, pour la sensibilité à l'histoire et le respect de la géographie du paysage, la légèreté et la flexibilité de la structure.
Urban Recycling de Markus Bohn et Martin Zanolin, pour l'actualité du thème - la densification urbaine - et pour l'inventivité du projet, spatiale, technique et sociale.
Pallethouse d'Andreas Claus Schnetzer et Gregor Pils pour l'approche universelle, humaine et technique, et pour l'intelligence de l'adaptation aux situations.
Les 2 mentions spéciales :
Crex Crex de Matic Pajnik et Ajda Primozic pour l'approche sensible de l'environnement, la subtilité et la réversibilité du projet (mention Paysage et Environnement).
Vlor-e de Federica Pompejano, Fabrizio Polimone, Gianluca Motto et Nicola Gnes, pour la création d'espaces de vie sociale et de loisir urbain sur les rives portuaires dAlbanie (mention Engagement social).