Les entreprises concessionnaires dautoroutes et le directeur général des routes au ministère de lEcologie se sont rendus mercredi devant lAssemblée nationale. Ils y ont défendu le calcul de fixation des prix et dautres points sur lesquels un récent rapport de la Cour des comptes les attaquait.
Les concessionnaires dautoroutes contre-attaquent. Après les critiques du dernier rapport de la Cour des comptes, qui estime notamment que le prix et le système de fixation des péages sont «illogiques et incohérents», les représentants des concessionnaires et de lEtat se sont défendus mercredi devant la Commission des finances de lAssemblée nationale.
Les tarifs relèvent du «service rendu à lusager» et du coût du réseau entier, non pas seulement de la portion empruntée, a rétorqué devant les députés Philippe-Emmanuel Daussay, Pdg dEscota (Côte dAzur, Provence, Alpes). Selon Henri Stouff, président des Autoroutes du sud de la France (ASF) et de l'Association professionnelle des autoroutes et ouvrages routiers, «il n'y a pas un euro d'augmentation qui ne soit justifié» par un calcul visant à garantir l'équilibre financier des concessions. Henri Jannet, directeur général de Sanef (Est et Nord), a même estimé que quen «augmentant les péages, nous facilitons le report sur le TGV» entre Paris et Lille.
Patrice Parisé, directeur général des routes au ministère de l'Ecologie, a jugé «souhaitable» lidée de limiter la hausse des péages, en ajoutant quelle serait cependant difficile à mettre en place sans contreparties. Il a reconnu que les liens étaient distendus entre la somme payée par lutilisateur et les coûts inhérents à lentreprise, affirmant quil allait «mettre en uvre les recommandations» de la Cour des comptes sur la transparence, rappelant en outre que le système actuel existait avant la privatisation des autoroutes en 2006.
Les tarifs relèvent du «service rendu à lusager» et du coût du réseau entier, non pas seulement de la portion empruntée, a rétorqué devant les députés Philippe-Emmanuel Daussay, Pdg dEscota (Côte dAzur, Provence, Alpes). Selon Henri Stouff, président des Autoroutes du sud de la France (ASF) et de l'Association professionnelle des autoroutes et ouvrages routiers, «il n'y a pas un euro d'augmentation qui ne soit justifié» par un calcul visant à garantir l'équilibre financier des concessions. Henri Jannet, directeur général de Sanef (Est et Nord), a même estimé que quen «augmentant les péages, nous facilitons le report sur le TGV» entre Paris et Lille.
Patrice Parisé, directeur général des routes au ministère de l'Ecologie, a jugé «souhaitable» lidée de limiter la hausse des péages, en ajoutant quelle serait cependant difficile à mettre en place sans contreparties. Il a reconnu que les liens étaient distendus entre la somme payée par lutilisateur et les coûts inhérents à lentreprise, affirmant quil allait «mettre en uvre les recommandations» de la Cour des comptes sur la transparence, rappelant en outre que le système actuel existait avant la privatisation des autoroutes en 2006.