Au-delà de sa conception et de sa construction, le système a également été validé par le groupement lui-même. "Traditionnellement, la validation du système de transfert est faite par SNCF ou son ingénierie quand nous sommes en France. Là, nous avons démontré que nous étions capables de tout faire, en mobilisant des équipes et en nous organisant pour réaliser le dossier sécurité et l'ensemble des essais vitesse, dans un contexte de crise sanitaire", insiste le directeur du projet.
Pour Equans et Thales, le TER de Dakar est un "projet clé", que les deux entreprises comptent bien valoriser : "nous avons livré un système de transport moderne et complet, à l'export, dans un environnement compliqué, qui traduit l'innovation que nous pouvons apporter et valorise nos savoir-faire et nos efforts de développement", se satisfait Gérard Basso. "Nous sommes parvenus à intégrer un ensemble d'expertises au sein du groupe qui sont généralement achetés en morceaux", complète Thibaut Catimel.
Prochaine étape : la phase 2 du projet, jusqu'au nouvel aéroport. "Les travaux de voie débutent et notre groupement travaille pour être l'acteur de cette extension, confie le directeur domaine signalisation de Thales. Nous sommes sur le dossier et comptons bien continuer la ligne !"