Logirep, en partenariat avec BASF et le CSTB, a inauguré cette semaine la Demeure des Carrières à Fontenay-sous-Bois (94). Fondée sur le concept de bâtiment de « Génération E », cette ancienne maison de maître à vocation sociale est pionnière en matière de performances énergétiques et de développement durable.
A la fin du mois, huit foyers à faibles revenus, dont des personnes à mobilités réduites, s'installeront dans la Demeure des Carrières à Fontenay-sous-Bois. De l'extérieur, cette ancienne maison de maître du début du XXème siècle ne laisse rien paraître. Entièrement rénovée selon les contraintes qu'imposaient les Bâtiments de France, elle cache pourtant derrière ses murs des innovations technologiques majeures en termes d'économie d'énergie et de développement durable.
E comme Environnement, Economie, Energie et Economie? importé de l'Allemagne, le concept de bâtiment «Génération E», fondé sur les innovations issues de la recherche BASF (leader mondial de la chimie), trouve ainsi sa première application en France. Transposition de la version réhabilitation de la «maison trois litres» connue outre-rhin, elle a pour objectif de diviser par 8 après travaux la consommation d'énergie primaire pour le chauffage de l'immeuble.
De 400 kWh par m² de surface habitable avant rénovation, elle devrait ainsi être réduite grâce à ces technologies nouvelles à 50kWh par m². Des performances atteintes grâce à l'isolation complète de la façade, des murs et de la toiture (BPB Placo et Knauf) avec le Neopor® (polystyrène expansé nouvelle génération) et le Micronal®, des microcapsules intégrées dans les plaques de plâtre qui retiennent ou relâchent la chaleur, issus de la recherche BASF.
Plancher chauffant, chaudière à condensation gaz, système de ventilation double flux à récupération de chaleur complètent, entre autres, le dispositif. Des peintures sans solvants jusqu'à l'utilisation d'ampoules basse consommation' tout a été pensé dans cet esprit d'économie d'énergie.
Les locataires associés à la démarche de développement durable
Un chantier propre, des matériaux innovants, cela ne suffit pas ! La volonté d'inscrire ce projet dans une démarche complète de développement durable passe aussi par le comportement des futurs locataires. C'est pourquoi, en association avec le groupe Siemens, des appareils électroménagers (réfrigérateur, lave-vaisselle, lave-linge et cuisinière) à haute performance énergétique sont mis à leur disposition. Le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB), partenaire du projet, suivra également pendant deux ans non seulement les performances énergétiques du bâtiment mais aussi la perception des locataires sur leurs logements à travers des enquêtes sociologiques.
Pour Frédéric Gibert de Logirep, le maître d'ouvrage, cette opération atypique «préfigure l'évolution du logement social». Mais tout cela a un coût ! Ce challenge, à la fois «social, patrimonial et environnemental a eu, reconnaît-il, un résultat très satisfaisant sur le plan énergétique, mais non sur le plan économique». En effet, le coût s'est élevé entre 3.200 et 3.300 ? du m², le double par rapport à une construction neuve. Un surcoût qui s'explique aussi par la reconstruction entière du bâtiment dont ils n'avaient gardé que la façade et les murs, la dépollution nécessitée par la peinture au plomb d'origine et les particularités architecturales dues à son classement par les Bâtiments de France.
Pionnier dans la réhabilitation en France, ce bâtiment s'inscrit dans le cadre d'une politique internationale de performance énergétique?
E comme Environnement, Economie, Energie et Economie? importé de l'Allemagne, le concept de bâtiment «Génération E», fondé sur les innovations issues de la recherche BASF (leader mondial de la chimie), trouve ainsi sa première application en France. Transposition de la version réhabilitation de la «maison trois litres» connue outre-rhin, elle a pour objectif de diviser par 8 après travaux la consommation d'énergie primaire pour le chauffage de l'immeuble.
De 400 kWh par m² de surface habitable avant rénovation, elle devrait ainsi être réduite grâce à ces technologies nouvelles à 50kWh par m². Des performances atteintes grâce à l'isolation complète de la façade, des murs et de la toiture (BPB Placo et Knauf) avec le Neopor® (polystyrène expansé nouvelle génération) et le Micronal®, des microcapsules intégrées dans les plaques de plâtre qui retiennent ou relâchent la chaleur, issus de la recherche BASF.
Plancher chauffant, chaudière à condensation gaz, système de ventilation double flux à récupération de chaleur complètent, entre autres, le dispositif. Des peintures sans solvants jusqu'à l'utilisation d'ampoules basse consommation' tout a été pensé dans cet esprit d'économie d'énergie.
Les locataires associés à la démarche de développement durable
Un chantier propre, des matériaux innovants, cela ne suffit pas ! La volonté d'inscrire ce projet dans une démarche complète de développement durable passe aussi par le comportement des futurs locataires. C'est pourquoi, en association avec le groupe Siemens, des appareils électroménagers (réfrigérateur, lave-vaisselle, lave-linge et cuisinière) à haute performance énergétique sont mis à leur disposition. Le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB), partenaire du projet, suivra également pendant deux ans non seulement les performances énergétiques du bâtiment mais aussi la perception des locataires sur leurs logements à travers des enquêtes sociologiques.
Pour Frédéric Gibert de Logirep, le maître d'ouvrage, cette opération atypique «préfigure l'évolution du logement social». Mais tout cela a un coût ! Ce challenge, à la fois «social, patrimonial et environnemental a eu, reconnaît-il, un résultat très satisfaisant sur le plan énergétique, mais non sur le plan économique». En effet, le coût s'est élevé entre 3.200 et 3.300 ? du m², le double par rapport à une construction neuve. Un surcoût qui s'explique aussi par la reconstruction entière du bâtiment dont ils n'avaient gardé que la façade et les murs, la dépollution nécessitée par la peinture au plomb d'origine et les particularités architecturales dues à son classement par les Bâtiments de France.
Pionnier dans la réhabilitation en France, ce bâtiment s'inscrit dans le cadre d'une politique internationale de performance énergétique?