Face aux pressions du gouvernement japonais, le groupe de construction Fujita a annoncé qu'il avait entamé des négociations pour fusionner avec Mitsui et Sumitomo Construction afin d'affronter une baisse continuelle de la demande de logements et bureaux.
"Nous avons demandé à Mitsui Construction et Sumitomo Construction que notre société-mère rejoigne leur processus d'intégration de leurs activités et nous sommes entrés en négociation avec eux", a déclaré Hiroaki Tamura, directeur général de Fujita, cité par l'AFP.
Le secteur de la construction est considéré comme l'un des plus endettés avec la petite distribution. Beaucoup de firmes ont été maintenues artificiellement en vie ces dernières années grâce à des plans de relance passant essentiellement par de grands travaux d'infrastructure publics.
Fujita va scinder son groupe en deux avec d'un côté l'activité principale de construction et de l'autre ses opérations de promotion immobilière qui perdent de l'argent. "Cela va permettre de nettement renforcer la vigueur de notre activité de construction", a estimé M. Tamura.
Le quotidien japonais Nihon Keizai Shimbun (Nikkei) a affirmé que les autorités ont poussé à cette fusion afin de donner une nouvelle preuve de la volonté de réformes du gouvernement. L'Agence des services financiers encourageait ainsi des alliances dans le secteur de la construction, notoirement en difficulté.
De son côté, Fujita a nié que le projet de fusion soit le résultat de pressions gouvernementales. "Ce n'est pas une réorganisation menée par la FSA mais c'est une initiative née du seul management de Fujita", a affirmé Keiji Kawamata, directeur général senior de Fujita.
Le ministre des Affaires financières Hakuo Yanagisawa a cependant accrédité la thèse d'une fusion largement encouragée par l'Etat. "Je considère la décision de Fujita comme un premier pas vers la restructuration de l'industrie de la construction", a déclaré M. Yanagisawa, lors d'une conférence de presse.
Si la fusion va à bon port, le nouveau groupe se hissera au sixième rang du secteur.
Le secteur de la construction est considéré comme l'un des plus endettés avec la petite distribution. Beaucoup de firmes ont été maintenues artificiellement en vie ces dernières années grâce à des plans de relance passant essentiellement par de grands travaux d'infrastructure publics.
Fujita va scinder son groupe en deux avec d'un côté l'activité principale de construction et de l'autre ses opérations de promotion immobilière qui perdent de l'argent. "Cela va permettre de nettement renforcer la vigueur de notre activité de construction", a estimé M. Tamura.
Le quotidien japonais Nihon Keizai Shimbun (Nikkei) a affirmé que les autorités ont poussé à cette fusion afin de donner une nouvelle preuve de la volonté de réformes du gouvernement. L'Agence des services financiers encourageait ainsi des alliances dans le secteur de la construction, notoirement en difficulté.
De son côté, Fujita a nié que le projet de fusion soit le résultat de pressions gouvernementales. "Ce n'est pas une réorganisation menée par la FSA mais c'est une initiative née du seul management de Fujita", a affirmé Keiji Kawamata, directeur général senior de Fujita.
Le ministre des Affaires financières Hakuo Yanagisawa a cependant accrédité la thèse d'une fusion largement encouragée par l'Etat. "Je considère la décision de Fujita comme un premier pas vers la restructuration de l'industrie de la construction", a déclaré M. Yanagisawa, lors d'une conférence de presse.
Si la fusion va à bon port, le nouveau groupe se hissera au sixième rang du secteur.