Trois importants négociants régionaux ont annoncé leur intention de se rapprocher pour créer le groupe Trialis et donner ainsi naissance au 3ème négociant français.
Les négociants régionaux Marinier Matériaux, Chausson Matériaux et Melin Matériaux ont informé leurs fournisseurs par courrier de leur intention de se rapprocher pour créer une société holding : le groupe Trialis.
Contacté par batiactu.com, Philippe Chausson, président du directoire de la société du même nom, prévient encore être "en pleine procédure juridique". "On espère toutefois avoir finalisé ce rapprochement courant mai, avec effet rétroactif au 1er janvier 2003" explique-t-il.
Sauf problème juridique majeur et après accord des autorités de tutelle, les trois familles propriétaires devraient donc contrôler le groupe Trialis. Ce nouveau-né n'en est pas moins déjà un géant du secteur et vient même se hisser à la troisième ou quatrième place des négociants en matériaux, juste derrière le groupe Samse. En 2002, les trois négociants ont réalisé un chiffre d'affaires de 375 millions d'euros et tablent, avec Trialis, sur des prévisions d'activité de 420 millions d'euros cette année. Ce réseau - qui conservera les enseignes des trois négociants - sera présent dans une trentaine de départements avec environ 115 points de vente. Rappelons que les trois sociétés familiales étaient chacune, peu ou proue, en position de leadership dans leur région : Chausson dans le sud-ouest, Marinier dans le sud-est et Melin dans le centre-ouest.
"Un des objectifs de cette fusion était d'assurer la pérennité de nos enseignes" explique Jérôme Marinier, directeur marketing de Marinier. C'est ainsi que M. Melin, qui n'avait pas trouvé d'autres alternatives que de vendre son affaire s'est finalement associé à Chausson et Marinier. Car la succession des entreprises familiales de négoce et notamment les problèmes fiscaux qui en découlent est un problème crucial pour le secteur. La solution trouvée par les initiateurs de Trialis semble donc une alternative tout à fait intéressante pour les négociants familiaux. Et qui sait, séduira-t-elle d'autres entreprises du même profil à moyen ou long terme ?
Pour l'heure, Trialis reste très discret sur ses ambitions. "Aujourd'hui, tout est encore à mettre en place et rien n'a été arrêté au niveau de la direction. Une chose est sûre, nous prendrons le temps qu'il faudra pour faire les choses de façon cohérente" indique Jérôme Marinier.
La croissance externe du groupe se fera donc comme elle avait l'habitude de se faire, à savoir, au cas par cas et au niveau de chaque région, donc de chaque entité de Trialis. Quant à la mutualisation des achats, c'est une étape inévitable mais qui n'est pas encore programmée.
En revanche, les 1.750 collaborateurs de Trialis et leurs clients pourront bénéficier des effets de synergie du groupement MCD qui dispose déjà d'une marque de distributeur commune "Les indispensables". Chausson et Marinier étant adhérentes à ce groupement, le nouvel ensemble viendra naturellement rejoindre ce dernier aux côtés de Samse, VM Matériaux, Doras, Queguiner, Boyenval Van Peer et Denis Matériaux.
Contacté par batiactu.com, Philippe Chausson, président du directoire de la société du même nom, prévient encore être "en pleine procédure juridique". "On espère toutefois avoir finalisé ce rapprochement courant mai, avec effet rétroactif au 1er janvier 2003" explique-t-il.
Sauf problème juridique majeur et après accord des autorités de tutelle, les trois familles propriétaires devraient donc contrôler le groupe Trialis. Ce nouveau-né n'en est pas moins déjà un géant du secteur et vient même se hisser à la troisième ou quatrième place des négociants en matériaux, juste derrière le groupe Samse. En 2002, les trois négociants ont réalisé un chiffre d'affaires de 375 millions d'euros et tablent, avec Trialis, sur des prévisions d'activité de 420 millions d'euros cette année. Ce réseau - qui conservera les enseignes des trois négociants - sera présent dans une trentaine de départements avec environ 115 points de vente. Rappelons que les trois sociétés familiales étaient chacune, peu ou proue, en position de leadership dans leur région : Chausson dans le sud-ouest, Marinier dans le sud-est et Melin dans le centre-ouest.
"Un des objectifs de cette fusion était d'assurer la pérennité de nos enseignes" explique Jérôme Marinier, directeur marketing de Marinier. C'est ainsi que M. Melin, qui n'avait pas trouvé d'autres alternatives que de vendre son affaire s'est finalement associé à Chausson et Marinier. Car la succession des entreprises familiales de négoce et notamment les problèmes fiscaux qui en découlent est un problème crucial pour le secteur. La solution trouvée par les initiateurs de Trialis semble donc une alternative tout à fait intéressante pour les négociants familiaux. Et qui sait, séduira-t-elle d'autres entreprises du même profil à moyen ou long terme ?
Pour l'heure, Trialis reste très discret sur ses ambitions. "Aujourd'hui, tout est encore à mettre en place et rien n'a été arrêté au niveau de la direction. Une chose est sûre, nous prendrons le temps qu'il faudra pour faire les choses de façon cohérente" indique Jérôme Marinier.
La croissance externe du groupe se fera donc comme elle avait l'habitude de se faire, à savoir, au cas par cas et au niveau de chaque région, donc de chaque entité de Trialis. Quant à la mutualisation des achats, c'est une étape inévitable mais qui n'est pas encore programmée.
En revanche, les 1.750 collaborateurs de Trialis et leurs clients pourront bénéficier des effets de synergie du groupement MCD qui dispose déjà d'une marque de distributeur commune "Les indispensables". Chausson et Marinier étant adhérentes à ce groupement, le nouvel ensemble viendra naturellement rejoindre ce dernier aux côtés de Samse, VM Matériaux, Doras, Queguiner, Boyenval Van Peer et Denis Matériaux.