Dans un courrier adressé à l'ensemble des syndicats de salariés et des organisations patronales, la Capeb demande la réouverture des négociations, qui avaient mené à un échec la semaine dernière. Objectif : proposer un nouveau projet portant uniquement sur la complémentaire santé et non sur le financement de la prime-vacances, pomme de discorde des parties prenantes.
La confédération artisanale des petites entreprises du bâtiment a eu l'accord de son conseil d'administration pour demander la réouverture des négociations sur la complémentaire santé, qui avaient échoué la semaine dernière.
Rappelons que l'objet de la discorde entre syndicats de salariés et organisations patronales portaient sur un préambule qui visait la suppression de la prime de vacances calculée sur l'ancienneté des salariés et sur les jours de fractionnement de leurs congés.
La Capeb souhaite donc rouvrir les débats, mais uniquement sur la complémentaire santé, excluant la réforme du financement de cette prime-vacances. Elle rappelle que faute d'accord, ce sont 13.000 entreprises (6% - 94.000 salariés) parmi les 205.000 concernées qui demeurent dans l'incapacité de proposer une couverture santé obligatoire et collective, conformément à l'obligation qui entrera en vigueur au 1er janvier 2016.