La ville de Méry-sur-Oise est à la recherche de 3 millions d'euros pour boucler le rachat du château, acquis par Jean-Marie Messier en 1985.
C'est un château dont la première pierre a été posée au XIIIème siècle et dont la construction a été achevée au XIVème. C'est un château qui appartenait à la grande famille d'Orgemont jusqu'à la fin du XVIème siècle, qui a accueilli le Comte de Ségur, et surtout son épouse, qui s'en inspira pour sa Peau d'âne. Aujourd'hui, c'est un château qui semble davantage issu de la Renaissance et qui est une splendeur de botanique.
En 1985, Jean-Marie Messier fait acheter le château par la Compagnie générale des eaux, dont il est le directeur général : Méry-sur-Oise est une ville d'eau, qui compte une station de pompage et une usine de retraitement des eaux.
Le château est alors rénové par l'architecte Jean-Marie Wilmotte, tandis que le paysagiste Pascal Cribier, avec l'aide de Patrick Blanc, conçoit un jardin thématique et réaménage le parc, devenu un modèle et un laboratoire d'étude pour les botanistes et paysagistes.
Les travaux de rénovation ont été menés à grands pas à partir de 1997,l'objectif de Messier étant de faire de ce château un centre de colloques et de séminaires. 22,8 millions d'euros auront été mobilisés pour arriver à bout de ce chantier. Aujourd'hui, l'édifice, de 3.000m², a accueilli une quarantaine de réunions professionnelles, depuis l'achèvement des travaux, en 1999.
Fin septembre 2002, Vivendi Universal, à cour de liquidité, décide de vendre son bien, et en demande 10 millions d'euros, soit une moins-value de 14 millions.
Plusieurs acquéreurs sont sur les rangs, mais la mairie de Méry-sur-Oise se lance dans la compétition. Elle propose de mettre la main à la poche pour 3 millions, assurant que ses finances sont saines.
Après de nombreuses tractations auprès de la région et du département, déjà plombés par d'autres châteaux à entretenir, la mairie vient d'obtenir une promesse pour 4 millions. Manque donc trois petits millions.
Mais, comme le souligne la mairie, " il ne nous reste plus que quinze jours pour trouver trois millions d'euros manquants. Après, Vivendi risque de le vendre à des repreneurs qui en feront des résidences privées ".
La mairie, elle, souhaiterait en faire une grande bibliothèque, y rassembler ses services et, surtout, profiter des travaux pour en faire un lieu de séminaires et de colloques.
En 1985, Jean-Marie Messier fait acheter le château par la Compagnie générale des eaux, dont il est le directeur général : Méry-sur-Oise est une ville d'eau, qui compte une station de pompage et une usine de retraitement des eaux.
Le château est alors rénové par l'architecte Jean-Marie Wilmotte, tandis que le paysagiste Pascal Cribier, avec l'aide de Patrick Blanc, conçoit un jardin thématique et réaménage le parc, devenu un modèle et un laboratoire d'étude pour les botanistes et paysagistes.
Les travaux de rénovation ont été menés à grands pas à partir de 1997,l'objectif de Messier étant de faire de ce château un centre de colloques et de séminaires. 22,8 millions d'euros auront été mobilisés pour arriver à bout de ce chantier. Aujourd'hui, l'édifice, de 3.000m², a accueilli une quarantaine de réunions professionnelles, depuis l'achèvement des travaux, en 1999.
Fin septembre 2002, Vivendi Universal, à cour de liquidité, décide de vendre son bien, et en demande 10 millions d'euros, soit une moins-value de 14 millions.
Plusieurs acquéreurs sont sur les rangs, mais la mairie de Méry-sur-Oise se lance dans la compétition. Elle propose de mettre la main à la poche pour 3 millions, assurant que ses finances sont saines.
Après de nombreuses tractations auprès de la région et du département, déjà plombés par d'autres châteaux à entretenir, la mairie vient d'obtenir une promesse pour 4 millions. Manque donc trois petits millions.
Mais, comme le souligne la mairie, " il ne nous reste plus que quinze jours pour trouver trois millions d'euros manquants. Après, Vivendi risque de le vendre à des repreneurs qui en feront des résidences privées ".
La mairie, elle, souhaiterait en faire une grande bibliothèque, y rassembler ses services et, surtout, profiter des travaux pour en faire un lieu de séminaires et de colloques.